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Enquête judiciaire après la catastrophe ferroviaire du Yaoundé-Douala


Un train a déraillé à Eseka, au Cameroun, le 22 octobre 2016
Un train a déraillé à Eseka, au Cameroun, le 22 octobre 2016

Une enquête judiciaire a été ouverte, selon le parquet de la Cour d'appel de la région du Centre, sur la catastrophe ferroviaire qui a coûté la vie à 79 personnes dans le déraillement d’un train assurant la liaison Yaoundé-Douala vendredi près de la ville d'Eseka (centre).

"Une enquête judiciaire conjointe police-gendarmerie a été ouverte" à la suite de l'accident" ayant entraîné des "pertes en vies humaines et autres dommages corporels", a indiqué le parquet de la Cour d'appel, dont dépend Eseka.

L'enquête est "conduite par le directeur de la police judiciaire et le chef de service central des recherches judiciaires (gendarmerie)", a précisé le parquet dans un communiqué lu sur les antennes de la radio d'Etat.

Sylain Andzongo, survivant de l’accident de l’accident de Camrail, joint par John Lyndon
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De même source, les investigations sont placées sous la direction des procureurs près les tribunaux d'Eseka et de grande instance du Mfoundi à Yaoundé, le procureur général près la Cour d'appel du Centre en assurant le contrôle.

Le parquet invite "toute personne intéressée par l'enquête (à se) rapprocher de ces responsables" en charge de l'enquête.

Le train était bondé lorsqu'il a déraillé vendredi à la mi-journée près de la gare d'Eseka (200 km au sud de Yaoundé).

Quelques heures auparavant, un pont s'était effondré sur l'axe routier reliant les deux villes, interrompant toute circulation. Les voyageurs s'étaient rabattus en masse sur la liaison ferroviaire.

Oure les 79 morts, quelque 550 personnes ont été blessées dans l'accident.

Dimanche le président Paul Biya avait assuré avoir "prescrit une enquête, une enquête approfondie pour établir les causes profondes de ces accidents, ou de ce drame".

De son côté la société ferroviaire Camrail, filiale du groupe français Bolloré, avait indiqué samedi que "des enquêtes techniques étaient menées (...) pour déterminer les causes de cet effroyable accident" et que "leurs conclusions, dès qu'elles seraient connues, feraient l'objet d'une communication".

Avec AFP

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