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Niger : verdict le 11 janvier sur la libération provisoire de l’opposant Hama Amadou


L'ancien Premier ministre nigérien devenu opposant et candidat à l'élection présidentielle, Hama Amadou.
L'ancien Premier ministre nigérien devenu opposant et candidat à l'élection présidentielle, Hama Amadou.

L’opposant candidat à la présidentielle, écroué depuis plus de six semaines pour son implication dans la très sensible affaire de trafic présumé de bébés, sera fixé sur sa demande de libération mi-janvier, selon ses avocats.

"Nous avons plaidé lundi le dossier devant la Chambre correctionnelle de la Cour d'Appel et nous avons démontré qu'aujourd'hui rien ne s'oppose à la liberté provisoire de Hama Amadou", a déclaré à la presse Me Ali Kadri, un des avocats de l'opposant.

Hama Amadou "est poursuivi pour ‘complicité’" dans le dossier du trafic présumé de bébés, a indiqué Me Kadri.

"On ne peut donc pas comprendre que les présumés auteurs principaux des infractions soient en liberté (provisoire) et qu'on dise que le présumé complice reste en prison", a-t-il fait valoir.

Le 9 décembre, une demande de liberté provisoire de Hama Amadou avait été jugée "irrecevable" par la Cour de cassation.

Hama Amadou, candidat à la présidentielle au Niger dont le premier tour couplé à des législatives est prévu le 21 février 2016, a été arrêté le 14 novembre dès sa descente d'avion à Niamey à son retour au Niger après un an d'exil en France.

En août 2014, il avait quitté le pays après que les députés eurent autorisé son audition par la justice dans une affaire de trafic international présumé de bébés entre le Nigeria, où ils ont été conçus, le Bénin et le Niger.

Depuis son retour au Niger, Hama Amadou est écroué dans une prison à Filingué au nord-est de la capitale. Une vingtaine de personnes dont Abdou Labo, un ex-ministre proche du régime et autre candidat à la présidentielle, ont été incarcérées durant des mois pour la même affaire avant de bénéficier de la liberté provisoire.

Opposant au président Mahamadou Issoufou, Hama Amadou a toujours dénoncé un "dossier politique" visant à "l'écarter de la présidentielle", alors que le gouvernement parle d'un "dossier de droit commun".

Avec AFP

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