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Élections au nouveau Haut conseil des collectivités territoriales au Sénégal


Un homme vote lors de l'élection présidentielle à Dakar, Sénégal, le 26 février 2012.
Un homme vote lors de l'élection présidentielle à Dakar, Sénégal, le 26 février 2012.

Les conseillers départementaux et municipaux ont élu dimanche pour cinq ans plus de la moitié des 150 membres du Haut Conseil des collectivités territoriales du Sénégal (HCCT), nouvelle institution issue de la révision constitutionnelle adoptée par référendum le 20 mars.

Bien que ce scrutin indirect suscite peu d'intérêt au sein de la population, pour les partis politiques il fait figure de répétition générale en vue des élections législatives de 2017.

Le vote s'est déroulé au scrutin majoritaire à un tour sur une liste départementale pour 80 des 150 membres du HCCT, les 70 autres étant nommés par le président de la République.

En vertu de la Constitution révisée, le Haut Conseil reçoit et examine les rapports sur le contrôle de légalité des collectivités territoriales et élabore un rapport annuel destiné au chef de l'Etat.

Le ministre de la Gouvernance locale, du Développement et de l'Aménagement du territoire, Abdoulaye Diouf Sarr, cité par APS, l'agence de presse officielle du Sénégal, a affirmé à l'issue du scrutin que "les acteurs du dialogue des territoires ont bien compris leurs responsabilités"et "sont en train d'agir et de se comporter en conséquence".

Selon lui, "la campagne électorale a été très courte. Mais cela s'est passé dans la rigueur au niveau des trois coalitions concernées. Et il n'y a pas eu de problèmes majeurs".

La révision constitutionnelle proposée par le président Macky Sall comportait 15 points, dont une réduction du mandat présidentiel de sept à cinq ans.

Le débat s'est cristallisé sur le retrait par M. Sall, sur avis du Conseil constitutionnel, de la disposition portant sur l'application du quinquennat au mandat en cours, signifiant qu'il irait donc jusqu'au bout de son septennat en 2019.

Le "oui" l'a emporté avec 62,71% des voix, un scrutin marqué par une participation de 38%.

La révision constitutionnelle portait également sur le renforcement des droits des citoyens et de l'opposition, ainsi que des pouvoirs législatif et judiciaire.

Avec AFP

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