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Ebola: la Banque mondiale pond un bilan moins alarmant


Avec des lunettes faites d’anneaux olympiques sur son visage, un homme baise une médaille avant d'entrer au stade Maracaña, à Rio de Janeiro, Brésil, 5 août 2016.
Avec des lunettes faites d’anneaux olympiques sur son visage, un homme baise une médaille avant d'entrer au stade Maracaña, à Rio de Janeiro, Brésil, 5 août 2016.

Mais la maladie devrait continuer de paralyser l’économie de la Guinée, du Libéria et de la Sierra Leone, en dépit de la baisse significative du taux de contamination.

La Banque mondiale, nettement moins pessimiste ce mardi sur l'impact économique potentiel de l’épidémie de fièvre hémorragique à virus Ebola en Afrique sub-saharienne.

En août 2014, le groupe de la Banque mondiale avait estimé que les dégâts économiques provoqués par l’épidémie à travers le continent pourraient dépasser les 30 milliards de dollars d’ici la fin de l’année 2015 – un chiffre pharamineux, rejeté d’ailleurs par certains économistes.

La dernière analyse du Groupe de la Banque mondiale sur les effets économiques du virus à Ebola en Afrique montre que la maladie devrait continuer de paralyser l’économie de la Guinée, du Libéria et de la Sierra Leone, en dépit de la baisse significative du taux de contamination constatée dans ces trois pays ces deux derniers mois. Le manque à gagner pour la croissance du fait de l’épidémie est maintenant évalué à entre 500 millions et 6,2 milliard de dollars en 2015. On est loin donc du chiffre avancé il y a six mois.

« Même si l’épidémie d’Ebola est contrôlée et sa propagation endiguée, l’Afrique subsaharienne connaîtra des pertes économiques importantes en 2015 » poursuit le rapport de la Banque mondiale. La diffusion de l’épidémie a sapé la confiance des consommateurs et des investisseurs, constate l’institution de Breton Woods dans un communiqué. « Les perturbations observées dans les déplacements et le commerce transfrontaliers laissent présager plus de 500 millions de dollars de pertes économiques cumulées pour les pays de la région en 2015, en dehors des trois pays directement affectés ».

L’étude insiste sur la nécessité d’éradiquer l’épidémie d’Ebola qui, si elle devait s’étendre, alourdirait les pertes économiques.

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