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RDC : le M23 dément être soutenu par le Rwanda ou l’Ouganda


Des rebelles du M23 à Bunagana au Nord-Kivu en juillet 2012
Des rebelles du M23 à Bunagana au Nord-Kivu en juillet 2012
Les congolais du M23 rejettent le rapport confidentiel onusien selon lequel l’Ouganda et le Rwanda soutiennent leur groupe dans l’Est de la RDC. Joint à Kampala, le porte-parole du mouvement, Bertrand Bisimwa, a catégoriquement rejeté les allégations contenues du rapport onusien, notamment les accusations d’exécution de prisonniers de guerre et de recrus du M23.

« Dans notre mouvement, nous gardons des prisonniers de guerre que nous entretenons très bien, selon les conventions de Genève, et nous imaginons très mal comment nous pouvons entretenir très bien les prisonniers de guerre t tuer nos propres militaires ! », s’est exclamé le porte-parole du M23, ajoutant que le CICR et des organisations de défense des droits de l’Homme ont rendu visite aux prisonniers du groupe rebelle.

Pour ce qui est de la présence d’enfants-soldat dans les rangs rebelles, Bertrand Bisimwa a dit que « cela peut se vérifier sur le terrain. Le crier sur les médias ne suffit plus. » Assurant que des soldats gouvernementaux rejoignent les rangs rebelles, le porte-parole du M23 a déclaré qu’il n’est pas besoin de recruter des enfants-soldats dans le groupe rebelle congolais.

Des déplacés attendant une distribution de vivres par le PAM à Kibati, au nord de Goma
Des déplacés attendant une distribution de vivres par le PAM à Kibati, au nord de Goma
​Abordant la question du soutien que le Rwanda et l’Ouganda sont accusés d’apporter à son groupe, Betrand Bisimwa a expliqué que le M23 est à Kampala « sur invitation de la CIRGL pour venir négocier avec le gouvernement congolais. »

Le porte-parole du M23 a affirmé que « la fin de la crise dans l’Est de la RDC doit être pacifique, et elle doit passer par le dialogue. » Il a dit que l’opposition politique congolaise doit être associée à ces discussions « étant donné que le problème est national. »

Concernant la menace du M23 de rompre la trêve en place, Bertrand Bisimwa a fait remarquer qu’il s’agit d’une trêve de fait, et que sa rupture « par l’une des parties » ne violerait pas un accord. « Tout ce que je peux garantir au stade actuel, c’est que nous ne prendrions pas l’initiative de la violer, mais si le gouvernement nous attaque, nous allons répondre et nous allons nous défendre », a fait savoir le porte-parole du M23.

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