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Des violences mortelles à Bangui pendant la visite de Le Drian en Centrafrique


Le président François Hollande, à droite, et le ministre français de la Défense, Jean-Yves Le Drian, à Bangui, Centrafrique, le 28 février 2014.
Le président François Hollande, à droite, et le ministre français de la Défense, Jean-Yves Le Drian, à Bangui, Centrafrique, le 28 février 2014.

Deux jours avant sa visite, très médiatisée, d'autres violences dans le centre du pays avaient fait 25 morts, dont six gendarmes, selon la Minusca.

Le gouvernement a dénoncé dans un communiqué un "plan machiavélique conçu par les ennemis de la paix", visant les populations de Bossangoa dans le nord, Bozoum et Bocaranga, dans le nord-ouest.

Après M. Le Drian, le vice-secrétaire général des Nations unies, Jan Eliasson, est attendu mardi à Bangui pour une visite de 48 heures, indique la Minusca.

Paris qui va maintenir quelque 350 soldats en Centrafrique se veut rassurant envers cette ancienne colonie.

"La France n'abandonnera jamais la Centrafrique", a promis le Premier ministre français Manuel Valls dans un entretien à RFI/France 24 à l'occasion d'une visite dimanche à Abidjan, en Côte d'Ivoire.

"Nous fermons une opération parce que cette opération a été un succès", avait assuré de son côté M. Le Drian le 19 octobre devant l'Assemblée nationale à Paris.

"Nous avons évité des massacres de masse (...) permis un processus de réconciliation intercommunautaire, la reconstitution de l'Etat centrafricain, une élection présidentielle, des élections législatives", a-t-il énuméré.

La France s'était interposée fin 2013 dans les massacres entre la rébellion Séléka majoritairement musulmane et les anti-balaka, des miliciens principalement chrétiens. Le conflit a fait des milliers de morts et des centaines de milliers de réfugiés et de déplacés dans ce pays pauvre de 4,5 millions d'habitants.

Avec AFP

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