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Début des négociations intra-syriennes à Genève le 23 février


Des combattants rebelles se tiennent avec leurs armes dans la ville syrienne d'al-Bab, Syrie, le 8 février 2017.
Des combattants rebelles se tiennent avec leurs armes dans la ville syrienne d'al-Bab, Syrie, le 8 février 2017.

Les négociations de paix sur la Syrie, qui devaient débuter le 20 février à Genève, ont été reportées au 23, a annoncé lundi le bureau du médiateur de l'ONU sur la Syrie, Staffan de Mistura.

"Les lettres ont été envoyées aujourd'hui (et) les délégations arriveront le ou autour du 20 février, (...) avant le début officiel des négociations prévues pour le 23 février", a précisé sa porte-parole Yara Sharif dans un communiqué.

M. De Mistura avait déjà annoncé à la fin du mois dernier à New York un report des pourparlers du 8 au 20 février, expliquant que cela donnerait davantage de temps à l'opposition syrienne pour se préparer.

Dimanche, la principale composante de l'opposition syrienne a divulgué les noms des 21 membres de sa délégation qui iront discuter avec le régime de Damas.

Parallèlement aux pourparlers de Genève, la Russie et l'Iran, soutiens du régime syrien, et la Turquie, alliée de l'opposition, ont organisé le mois dernier à Astana, au Kazakhstan, une rencontre ayant réuni pour la première fois depuis le début de la guerre civile il y a six ans des représentants du régime et des combattants rebelles.

Le régime de Damas et des groupes rebelles armés ont de nouveau été conviés à des discussions les 15 et 16 février dans la capitale kazakhe, ce qui explique probablement le nouveau report des pourparlers en Suisse.

En février, mars et avril 2016, l'ONU avait organisé trois séries de discussions "indirectes", les délégations étant chacune dans une salle séparée. Elle s'étaient achevées sans résultat, les discussions ayant achoppé à chaque fois sur le sort réservé au président syrien Bachar al-Assad dont l'opposition exige le départ.

La Russie, la Turquie et l'Iran, qui ont pris de facto en main le destin de la Syrie en imposant le 30 décembre 2016 un cessez-le-feu entre l'armée syrienne et les groupes rebelles, ont répété qu'"il n'y a pas de solution militaire au conflit, qui ne peut être réglé qu'à travers un processus politique".

Le conflit, qui entrera le mois prochain dans sa septième année, a déjà fait au moins 310.000 morts et des millions de déplacés.

Avec AFP

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