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Côte d'Ivoire : le président Ouattara demande à ses militants de pardonner


Photo d’archives : Laurent Gbagbo (à gauche), alors président de la Côte d’Ivoire, posant avec le candidat de l'opposition de l’époque, Alassane Ouattara, après une réunion avec le Burkinabè Blaise Compaoré (absent sur la photo), au Palais présidentiel d’Abidjan, le samedi 27 novembre 2008.
Photo d’archives : Laurent Gbagbo (à gauche), alors président de la Côte d’Ivoire, posant avec le candidat de l'opposition de l’époque, Alassane Ouattara, après une réunion avec le Burkinabè Blaise Compaoré (absent sur la photo), au Palais présidentiel d’Abidjan, le samedi 27 novembre 2008.

Le président ivoirien sortant, Alassane Ouattara, a demandé dimanche lors d'un meeting électoral à ses militants de "pardonner" à leurs adversaires tout en réclamant une mobilisation pour l'emporter dès le premier tour de la présidentielle du 25 octobre. Par ailleurs, un opposant militant de l'ancien président Laurent Gbagbo, a été arrêté.

Il faut "renforcer la réconciliation et la cohésion sociale (...) Je vous demande à chacune et chacun d'accepter de pardonner (...), de faire comme si vous n'aviez rien vécu dans le passé, quelles qu'aient été les offenses et les humiliations", a déclaré M. Ouattara, qui a appelé de ses voeux "une transformation non seulement de l'économie, mais aussi des mentalités".

Le président sortant, qui peut se targuer d'un bon bilan économique, est le favori de ce scrutin crucial pour la stabilisation du pays après la crise qui a suivi sa victoire en 2010 sur son prédécesseur Laurent Gbagbo.

Ce dernier attend dans une cellule de la Cour pénale internationale (CPI) l'ouverture de son procès le 10 novembre pour crimes contre l'humanité en raison de son rôle présumé dans la crise de fin 2010-début 2011. Plus de 3.000 Ivoiriens étaient morts en cinq mois de violences causées par son refus de reconnaître sa défaite.

La campagne électorale commence officiellement le 9 octobre, mais le président a rassemblé plusieurs milliers de partisans à Abidjan pour une "cérémonie de mobilisation". Il s'est fixé "l'objectif de gagner dès le premier tour sur un score sans appel".

La cérémonie a été l'occasion pour l'équipe de M. Ouattara de dévoiler le nouveau slogan de campagne : "Avec Ado" (son surnom : Alassane Dramane Ouattara) succède donc au "Ado Solutions" qui avait fait son succès en 2010.

Arrestation d'un opposant pro-Gbagbo

Samba David, un opposant militant de l'ancien président ivoirien Laurent Gbagbo, a été arrêté dimanche à son domicile de Yopougon, quartier populaire de l'ouest d'Abidjan, a appris l'AFP de sources concordantes.

Il "a été arrêté chez lui", a indiqué l'AFP Mme Kouassi Landry, une des responsables de la Coalition des indignés dont M. David est le fondateur.

Son entourage a indiqué à l'AFP que des hommes en civil étaient entrés à son domicile et l'avaient emmené menotté vers une destination inconnue vers 15h locales (14h00 GMT).

Les motifs de son arrestation ne sont pas connus dans l'immédiat.

M. David est aussi membre de la Coalition nationale pour le changement (CNC) qui s'oppose au président sortant Alassane Ouattara et qui avait appelé à des marches jeudi pour protester contre la validation de la candidature de M. Ouattara à la présidentielle du 25 octobre.

Les conditions d'"une élection apaisée ne sont pas réunies. Nous marchons pour réclamer éviter une nouvelle crise postélectorale", avait-il notamment déclaré à l'AFP mardi.

Ces protestations avaient dégénéré dans des heurts dans plusieurs villes du pays jeudi et vendredi. Une personne est morte et plusieurs ont été blessées lors de ces violences.

Le Conseil Constitutionnel ivoirien a dévoilé, mercredi, la liste définitive des dix candidats, autorisant notamment M. Ouattara à briguer un deuxième mandat face à une opposition morcelée.

Le président sortant est le favori de ce scrutin crucial pour la stabilisation du pays après la crise qui a suivi sa victoire en 2010 sur son prédécesseur Laurent Gbagbo.

Ce dernier attend dans une cellule de la Cour pénale internationale (CPI) l'ouverture de son procès le 10 novembre pour crimes contre l'humanité en raison de son rôle présumé dans la crise de fin 2010-début 2011. Plus de 3.000 Ivoiriens étaient morts en cinq mois de violences causées par son refus de reconnaître sa défaite.

Avec AFP

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