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Controverse politique sur la flambée des primes d'assurance de l'Obamacare


Le chef de file des Républicains à la Chambre des représentants Paul Ryan qualifie l'Obamacare de "loi désastreuse". (Photo prise le 7 janvier 2016 au Congrès des États-Unis à Washington, D.C.)
Le chef de file des Républicains à la Chambre des représentants Paul Ryan qualifie l'Obamacare de "loi désastreuse". (Photo prise le 7 janvier 2016 au Congrès des États-Unis à Washington, D.C.)

Les Américains devront payer l'année prochaine en moyenne 25% de plus pour les primes d'assurance souscrites dans le cadre de l'"Obamacare", selon des données officielles qui relancent la controverse sur cette réforme à deux semaines de la présidentielle.

"Obamacare doit être abrogée et remplacée par quelque chose de moins onéreux pour les gens sans quoi ce pays aura encore plus de problèmes que ce que l'on pouvait envisager", a réagi mardi le candidat républicain Donald Trump, assurant que les chiffres de l'administration étaient "bidon" et sous-évalués.

Les données du ministère de la Santé portent sur 38 Etats qui ont mis en place un marché des souscriptions d'assurance géré par les autorités fédérales. La hausse est notamment spectaculaire dans l'Arizona (+116%).

En dépit de cette hausse, la plus importante depuis le vote de la réforme de l'Affordable Care Act en 2010, l'administration assure que la plupart des Américains bénéficieront de coûts moins élevés que ceux pratiqués en dehors du système de "l'Obamacare".

Par ailleurs, les populations les plus défavorisées pourront continuer à bénéficier de subventions publiques permettant de réduire considérablement leur facture finale, assure l'administration.

Cette vaste réforme de l'assurance-santé vise à offrir une couverture santé à des millions de personnes qui en étaient jusque-là dépourvues par manque de ressources ou parce que leur profil médical était considéré comme trop risqué par les assureurs.

Entre 2015 et 2016, le taux d'Américains sans assurance a reculé de 9,1% à 8,6% mais l'afflux dans le nouveau système de patients en mauvaise santé a fait grimper les coûts.

A l'approche des élections présidentielle et législatives du 8 novembre, les républicains se sont saisis de ces chiffres pour dénoncer une nouvelle fois les méfaits supposés de cette réforme. "Cette loi désastreuse est en train d'exploser", a déclaré leur chef de file à la Chambre des représentants Paul Ryan.

La candidate démocrate à la Maison Blanche Hillary Clinton veut, elle, maintenir l'Obamacare en place mais promet des "améliorations".

Avec AFP

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