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Calme relatif près de Rutshuru après des violences dans l'Est de la RDC


Un hélicoptère de l’armée congolaise vole au-dessus des troupes rwandaises en préparation d’une opération conjointe à Goma, dans l’est de la RDC, 25 février 2009.
Un hélicoptère de l’armée congolaise vole au-dessus des troupes rwandaises en préparation d’une opération conjointe à Goma, dans l’est de la RDC, 25 février 2009.

Le calme est revenu dans la ville congolaise de Rutshuru, au nord de Goma, après une semaine trouble, où l’on a signalé des affrontements entre l’armée congolaise et les membres de l’ex-mouvement rebelle du M23.

À Rutshuru, le calme s'est installé après que des ex-rebelles M23 ont perdu 16 de leur soldats tandis qu'une cinquantaine ont été capturés par l’armée congolaise.

À ce jour, on observe une accalmie dans cette zone de Rutshuru, frontalière avec le Rwanda et l’Ouganda, où l’armée loyaliste ratisse le terrain.

Charly Kasereka, correspondant à Goma pour VOA afrique.
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Il y a eu contact et échange de tirs, confirme l’Officier Gullaume Njike porte-parole des opérations Sukola 2 dans la province du Nord-Kivu qui présente le premier bilan de ces affrontements.

Pour les cadres du mouvement rebelle, "les ex-combattants retournent dans leur pays selon l’accord signé par le mouvement et le gouvernement congolais". Selon Bertrand Bisimwa, président du M23 et en exil en Ouganda, "ces retournés n’avaient aucune intention de faire la guerre".

Pour le gouverneur du Nord-Kivu, Julien Paluku, l’un des experts présents à Nairobi lors des discussions en 2013, le gouvernement congolais n’avait jamais signé d’accord avec le M23, et n'a seulement fait des déclarations.

L'autre crainte présente, c’est aussi celle des médias, après que des journalistes ont été menacés. Samedi, le directeur de la radio Kivu 1, Magloire Paluku, a reçu des menaces par un individu qui s’est présenté comme un officier M23. Il dit ne rien craindre de ces menaces et promet de poursuivre son travail.

Le président du mouvement rebelle, Bertrand Bisimwa, se défend et dit que son mouvement respecte la liberté d’expression et de la presse.

Les Fardc promettent une réponse farouche à tout mouvement politique ou rébellion qui s’hasarderait d’engager un combat contre l’armé loyaliste.

Cependant, pour la Monusco, qui qualifie la rébellion du M23 "d’une menace actuelle" pour la sécurité dans l'est de la RDC, promet son soutien aux opérations que mènent les forces congolaises.

Cantonnés depuis 2013 en Ouganda, la rébellion du M23 a été accusée par l’armée congolaise d’avoir tué trois militaires et pris en otage un autre après le crash de deux hélicoptères des Fardc le mois passé dans le territoire de Rutshuru.

Charly Kasereka, correspondant à Goma pour VOA afrique

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