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Six civils et un militaire tués dans l'attaque d'un bar à Bujumbura


Des manifestants brandissent des faux fusils en bois dans le district de Cibitoke de la capitale Bujumbura, Burundi, 29 mai 2015.
Des manifestants brandissent des faux fusils en bois dans le district de Cibitoke de la capitale Bujumbura, Burundi, 29 mai 2015.

Sept personnes dont deux femmes et deux enfants ont été tués jeudi soir dans un bar au sud-est de Bujumbura, selon le chef de quartier de Gitaramuka, de la zone Musaga.

Une autre personne a été blessée.

L’horreur se lit sur les visages des femmes et hommes rencontres au quartier Gitaramuka de la zone de Musaga au sud Est de Bujumbura.

Reportage de Christophe Nkurunziza, correspondant de VOA Afrique à Bujumbura
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Les dépouilles d’une maman et son fils sont en train d’être lavées avant d’être conduites au cimetière.

Des voisins, par solidarité, confectionnent un cercueil pour le bébé de trois ans tué jeudi soir vers 22 heures avec d’autres voisins. Le chef de quartier de Gitaramuka résume la scène macabre de jeudi. Alexis Ntimpirangeza.

"C’était aux environs de 22 heures quand deux personnes de l’uniforme de la police ont commencé à tirer les gens qui prenaient de la bière. Il y a eu cinq morts sur place et trois blessés amenés à l’hôpital, mais deux ont succombe plus tard", a expliqué le chef du quartier au correspondant de VOA Afrique sur place.

Parmi les victimes, figure un sous-officier de l’armée burundaise.

Le porte-parole de la police parle de terrorisme aveugle car ce sont des civils qui sont visés.

A la veille des pourparlers d’Arusha en Tanzanie entre le gouvernement et l’armée, l’on assiste à une recrudescence de la violence.

La communauté internationale appelle au dialogue sans condition mais les autorités refusent de s’asseoir avec des criminels.

Depuis plusieurs jours, la violence s’intensifie dans diverses localités du Burundi.

Des militaires et hommes politiques de l’opposition sont ciblés.

Plusieurs centaines de personnes sont mortes depuis avril dernier.

La communauté internationale appelle au dialogue inclusif mais le parti au pouvoir refuse de dialoguer avec des criminels.

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