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Le SIDA en Afrique : le cas du Burundi


Jeanne Gapiya Niyonzima, présidente de l'Association nationale des personnes vivant avec le VIH au Burundi (Washington, DC 23 juillet 2012)
Jeanne Gapiya Niyonzima, présidente de l'Association nationale des personnes vivant avec le VIH au Burundi (Washington, DC 23 juillet 2012)

Entretien avec la présidente de l’Association des personnes vivant avec le VIH au Burundi, Jeanne Gapiya Niyonzima

Au Burundi, le taux de prévalence nationale était, il y a quatre ans, de 4, 2% chez les personnes âgées de 15 à 49 ans. Un document du CNLS (Comité national de lutte contre le SIDA, mis en place par le gouvernement en 2001) signale que la prévalence est beaucoup plus élevée en zones urbaines qu’en milieu rural et que le mode principal de contamination du VIH au Burundi est la voie hétérosexuelle.

Beaucoup de causes sont mentionnées lorsqu’il s’agit de la montée du VIH/SIDA dans ce pays de l’Afrique centrale : moyens de communication limités, tabous, croyances erronées, etc.

Une Burundaise se prépare à voter dans un référendum à Bujumbura (28 fév. 2005)
Une Burundaise se prépare à voter dans un référendum à Bujumbura (28 fév. 2005)

Le pays reçoit de l’aide de plusieurs entités extérieures pour mener la lutte contre la pandémie. Citons la Banque mondiale, le Fonds mondial, le PNUD et l’UNICEF, à titre d’exemples.

A la 19e Conférence internationale sur le SIDA, qui se tient depuis le dimanche 22 juillet à Washington, nous avons recontré l’une des personnalités burundaises les plus connues dans cette lutte, la première femme à avoir annoncé publiquement au Burundi qu’elle était atteinte du virus.

Jeanne Gapiya Niyonzima est présidente de l’Association nationale des personnes vivant avec le VIH au Burundi.

Ecoutez son entretien avec notre reporter Nicolas Pinault.

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