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Burkina : trois gendarmes tués lors d'une attaque près de la frontière malienne


Des gendarmes burkinabés embusqués, montent la garde à Ouagadougou, Burkina Faso
Des gendarmes burkinabés embusqués, montent la garde à Ouagadougou, Burkina Faso

Un des assaillants a aussi été tué dans l'attaque qu'ils ont menée vendredi matin contre la brigade de gendarmerie de Samorogouan dans l'ouest du Burkina, près de la frontière malienne, indique un communiqué signé par le chef d'état-major, le général Pingrenoma Zagré.

Les assaillants qui n'ont pas été identifiés, étaient une cinquantaine. Ils sont, selon le communiqué, venus des frontières ouest du pays.

"Cette attaque a causé la mort d'un assaillant et malheureusement celle de trois de nos gendarmes", souligne le ministère de la Défense burkinabè..

Samorogouan se trouve à environ 400 km au nord-ouest de Ouagadougou, 45 km au nord de la ville burkinabée d'Orodara, ainsi qu'à une trentaine de kilomètres de la frontière malienne et à environ 150 km au nord de la Côte d'Ivoire.

Le général "tient à rassurer les populations que des mesures sont prises pour renforcer leur protection et leur sécurité. Il appelle à la vigilance de tous et leur demande" de signaler aux forces de Défense "tout individu, groupe d'individus, mouvement ou cas suspect sur tout le territoire national", selon le texte.

Cette attaque survient alors que le pays vient d'être ébranlé par un coup d'Etat avorté (le 17 septembre). Une partie des troupes de l'armée avait quitté la province pour se rendre à la capitale Ouagadougou et mettre la pression sur les putschistes dont la caserne dans la capitale a été attaquée par l'armée le 29 septembre.

Une brigade de gendarmerie avait été attaquée dans la nuit du 23 au 24 août à Oursi, localité du nord du Burkina, frontalière du Niger et du Mali. Un gendarme et sa fille avaient été blessés et les assaillants n'avaient pas été identifiés.

De source proche du dossier, une des inquiétudes occidentales lors du putsch était que les mouvements de l'armée burkinabè ou l'absence de gouvernement clair laisse la voie libre dans le nord du pays à des groupes islamistes très actifs de l'autre côté des frontières.

Avec AFP

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