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Grogne des parents de victimes un an après le coup d’Etat manqué au Burkina


Soldat en position lors du coup d'Etat au Burkina Faso, le mardi 29 septembre 2015. (AP /Theo Renaut)
Soldat en position lors du coup d'Etat au Burkina Faso, le mardi 29 septembre 2015. (AP /Theo Renaut)

Le Burkina commémore vendredi le premier anniversaire de la mise en échec par la population de la prise d'otage des membres du gouvernement qui s'est muée en coup d'Etat. Pendant ce temps, les parents des victimes estiment que la justice traine les pieds pour leur accorder des dommages et intérêts.

C'est véritablement une action citoyenne qui a permis de déjouer le coup d'Etat du 16 septembre 2015. Une union sacrée qui n'a pas été observée pour le premier anniversaire du putsch manqué. Et pour cause, les familles des victimes du coup d'état n'ont pas caché leur désapprobation tant sur le plan de l'organisation de la commémoration que sur celui de la gestion du dossier judiciaire.

Deux cérémonies distinctes de dépôt de gerbes de fleurs ont eu lieu vendredi matin au cimetière de Goughin où reposent les martyrs du coup d'Etat.

Celle du gouvernement d’un côté et celle des parents de victimes de l’autre.

Les proches de victimes ont d'ailleurs exprimé leur colère en refusant de serrer la main du premier ministre tout en annonçant le boycott de la rencontre qu'ils devaient avoir avec lui.

Un silence en mémoire des victimes a été observé sur tout le territoire à 14h heure locale, l'heure où le putsch a débuté il y a un an.

Dans sa déclaration officielle, le gouvernement a souligné que le Burkina Faso a une dette de sang envers les victimes et leurs familles. La justice burkinabé aura à situer les responsabilités et à appliquer la loi.

Zoumana Wonogo (VOA Afrique - Ouagadougou)

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