Le face-à-face tant attendu entre les représentants de la majorité présidentielle et ceux de l’opposition burkinabè a tourné court lundi, 10 février 2014.
Les deux camps devaient se rencontrer dans le cadre de la médiation de sortie de crise dirigée par l’ancien chef de l’Etat, Jean-Baptiste Ouédraogo.
Dès l’entame des négociations, l’opposition a « exigé que la majorité présente un mandat du Président du Faso l’investissant de pouvoir négocier ». L’opposition veut avoir des garanties que les conclusions de cette médiation vont être respectées par le président Blaise Compaoré.
Mais la majorité ne l’entend pas de cette oreille. Elle souligne qu’elle n’a pas besoin d'un mandat du Président du Faso pour discuter avec l'opposition.
« Il n’est pas question pour nous d’un quelconque mandat », affirme Achille Tapsoba, porte-parole de la majorité présidentielle, soulignant : « Nous avons mandat en tant que partis de la majorité présidentielle.»
Pour lui, « si c’est un débat entre le président du Faso et l’opposition, c’est un autre cadre. »
Dans son communiqué à l’issue de la rencontre, la médiation affirme que « les deux délégations n’ayant pas pu s’accorder, ont demandé à la Médiation de prendre ses responsabilités afin de résoudre le problème posé ».
Les deux camps devaient se rencontrer dans le cadre de la médiation de sortie de crise dirigée par l’ancien chef de l’Etat, Jean-Baptiste Ouédraogo.
Dès l’entame des négociations, l’opposition a « exigé que la majorité présente un mandat du Président du Faso l’investissant de pouvoir négocier ». L’opposition veut avoir des garanties que les conclusions de cette médiation vont être respectées par le président Blaise Compaoré.
Mais la majorité ne l’entend pas de cette oreille. Elle souligne qu’elle n’a pas besoin d'un mandat du Président du Faso pour discuter avec l'opposition.
« Il n’est pas question pour nous d’un quelconque mandat », affirme Achille Tapsoba, porte-parole de la majorité présidentielle, soulignant : « Nous avons mandat en tant que partis de la majorité présidentielle.»
Pour lui, « si c’est un débat entre le président du Faso et l’opposition, c’est un autre cadre. »
Dans son communiqué à l’issue de la rencontre, la médiation affirme que « les deux délégations n’ayant pas pu s’accorder, ont demandé à la Médiation de prendre ses responsabilités afin de résoudre le problème posé ».