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Lula sans doute fixé sur son sort fin juin


L'ancien président brésilien Luiz Inácio Lula da Silva, centre gauche, est salué par les supporters alors qu'il arrive au bâtiment de la Justice fédérale à Curitiba, au Brésil, le 10 mai 2017.
L'ancien président brésilien Luiz Inácio Lula da Silva, centre gauche, est salué par les supporters alors qu'il arrive au bâtiment de la Justice fédérale à Curitiba, au Brésil, le 10 mai 2017.

L'emblématique ex-président brésilien Luiz Inacio Lula da Silva, accusé d'avoir reçu des pots-de-vin dans le cadre du vaste scandale Petrobras, devrait être fixé sur son sort fin juin, une décision qui pourrait sceller ses ambitions de retour au pouvoir.

Le juge anticorruption Sergio Moro, chargé du dossier, a fixé lundi au 20 juin la fin de la présentation des arguments de la défense. Si aucun délai ne l'oblige à se prononcer dans la foulée, dans d'autres affaires il avait généralement annoncé sa décision entre trois et 15 jours plus tard.

"En fonction de la nécessité d'attendre la retranscription de l'enregistrement du dernier interrogatoire, je fixe les délais suivants: sept jours pour le parquet (du 25 mai au 2 juin), deux jours pour Petrobras (5 au 6 juin) et neuf jours pour la défense (7 au 20 juin)", selon une décision publiée par le tribunal de Curitiba (sud).

Mercredi dernier, l'icône de la gauche brésilienne de 71 ans, qui a dirigé le pays de 2003 à 2010, était venu à Curitiba se défendre devant le juge d'accusations selon lesquelles il aurait reçu un appartement en triplex dans une station balnéaire en guise de pot-de-vin du groupe de construction OAS.

L'interrogatoire, à huis clos, a duré près de cinq heures, un événement suivi par tous les grands médias du Brésil, pays profondément divisé entre partisans et adversaires de Lula.

Le juge Moro a rejeté lundi un ultime recours de la défense et décrété la fin de l'instruction dans cette procédure, à laquelle s'ajoutent quatre autres pour corruption ou blanchiment d'argent, des accusations que Lula nie farouchement.

S'il est reconnu coupable et la décision confirmée en appel, il encourt une peine de prison et ne pourra pas se présenter à l'élection présidentielle de 2018, alors même qu'il est actuellement en tête des intentions de vote.

Avec AFP

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