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Bergdahl : pas question de m’excuser, lance Obama


« Je ne présente absolument aucune excuse pour m’être assuré qu’on rende un jeune homme à ses parents » a déclaré Barack Obama à Bruxelles
« Je ne présente absolument aucune excuse pour m’être assuré qu’on rende un jeune homme à ses parents » a déclaré Barack Obama à Bruxelles
Le président Barack Obama a déclaré jeudi qu'il ne profèrerait « aucune excuse » pour avoir accepté de traiter avec les talibans qui détenaient le sergent Bowe Bergdahl , malgré la controverse qui fait rage à Washington, le Congrès se plaignant de n’avoir pas été notifié à l'avance.

« Je ne présente absolument aucune excuse pour m’être assuré qu’on rende un jeune homme à ses parents » a déclaré M. Obama lors d'un point de presse au terme du G7 de Bruxelles, en Belgique.

« Nous avons vu une opportunité et nous l’avons saisie, et je ne m’en excuse pas », a-t-il poursuivi.

Le président américain a également évoqué les critiques féroces des républicains et de certains alliés démocrates, qui se sont plaints que le Congrès n’ait pas été tenu au courant de l'échange des cinq prisonniers talibans contre Bergdahl, ce dernier étant aux mains des talibans depuis cinq ans.

« Ce n'est pas une abstraction, il ne s’agit pas d’un ballon de foot politique » a-t-il dit. « En tant que commandant en chef des forces armées, je suis responsable de ces jeunes ».

Dans un communiqué publié jeudi, les talibans ont affirmé que la libération de Bergdahl témoigne de la légitimité de leur mouvement, qui se prouve capable de négocier avec succès des accords avec les États- Unis. Un argument avancé par un commandant taliban lors d’un entretien avec l’agence Reuters.

Bergdahl a été capturé en Afghanistan en 2009. Certains soldats ont dit qu'il a quitté son unité de son propre chef, et affirment qu’au moins six soldats sont morts en essayant de le retrouver.

Il a été libéré la semaine dernière lors d'un échange controversé qui s’est traduit par la remise en liberté de cinq talibans détenus dans la prison américaine de Guantanamo Bay, à Cuba.
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