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20 cas suspects de fièvre Lassa dont 9 décès au Bénin


Beraye ne ke kawo cutar zazzabin lassa
Beraye ne ke kawo cutar zazzabin lassa

Ces cas ont été répertoriés dans un district du centre du Bénin, dont neuf sont décédés, a déclaré le directeur national du ministère béninois de la Santé à l'AFP

"A ce jour, il y a en tout 20 cas suspectés avec au total neuf décès, dont deux au niveau du personnel de santé", a déclaré le docteur Orou Bagou Yorou Chabi.

Le premier cas de cette nouvelle épidémie a été répertorié le 5 janvier à l'Hôpital de St Martin de Papané, dans la commune de Tchaourou, à plus de 350 km au nord de Cotonou, précise un communiqué de l'Unicef.

"Seul l'hôpital de zone de Tchaourou est touché à ce jour", a souligné M. Yorou Chabi.

Une unité d'isolement a été mise en place dans cet établissement, des personnes étant entrées en contact avec les malades sont en cours d'enregistrement et des stocks de Ribavirine, le médicament qui permet de soigner cette maladie, ont été acheminés à Tchaourou et à Cotonou, selon l'Unicef.

Le Bénin avait déjà été touché par une épidémie de fièvre Lassa en octobre 2014. En tout, 16 cas suspects avaient été enregistrés, dont 9 étaient décédés.

Une épidémie en cours a déjà fait 84 morts (sur 168 cas suspects) dans 17 Etats du Nigeria voisin, selon l'Unicef.

Selon l'OMS, la fièvre de Lassa est une infection virale appartenant à la même famille de virus que celui de Marburg. Elle tire son nom d'une localité du nord du Nigeria où cette infection a été identifiée pour la première fois en 1969.

Sévissant de manière endémique au Nigeria, en Guinée, au Liberia et en Sierra Leone, la fièvre de Lassa est asymptomatique dans 80% des cas, mais pour les autres elle peut provoquer des atteintes graves, hémorragiques ou neurologiques.

La transmission se fait par les excrétions de rongeurs ou par contact direct avec du sang, des urines, des selles ou d'autres liquides biologiques d'une personne malade.

Avec AFP

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