Les Américains consomment davantage de viande que tout autre people au monde, selon les données recueillies par les Nations Unies (ONU). Néanmoins, leur enthousiasme pour la chair fraiche semble s’atténuer, alors même qu’ailleurs dans le monde, la consommation de viande est en hausse.
De nos jours, un nombre croissant d’Américains tentent de consommer davantage de légumes. Selon le gouvernement, la consommation de viande par personne a baissé de six pour cent entre 2006 à 2010, et il s’agit de la première baisse importante depuis des décennies.
C’est en partie dû à des facteurs économiques, notamment la flambée des prix de la viande, devenue nettement moins abordable du fait de la crise économique.
Mais c'est aussi une question de génération, dit Lester Brown chercheur sur l'environnement à l’institut « Earth Policy Institute ».
« Les jeunes aujourd'hui ne sont tout simplement pas orientés sur la viande et les pommes de terre, comme c’était le cas des générations précédentes », explique M. Brown.
A l’origine du phénomène : des préoccupations de santé, car de nombreuses études ont établi un lien entre la consommation de larges quantités de viande, et un risque accru d’accidents cardiaques, de congestion cérébrales et de cancer.
« Nous commençons à realizer que trop de viande rouge, ce n’est pas bon », affirme M. Brown.
Même les restaurateurs ont compris, et offrent un nombre croissant d’options végétariennes. Donc, si avec le développement économique, les habitants de pays tels que le Brésil et la Chine peuvent s’offrir de plus en plus de viande, dans les pays industrialisés, la tendance s’inverse.
D’autant que l’impact environnemental du bétail est particulièrement négatif. Aux Etats-Unis, on lui consacre une importante quantité de céréales, pratique notoirement dispendieuse. A la fois pour l’Etat, à cause des subsides à l’agriculture, pour la santé des particuliers, et pour les exploitants agricoles, victimes depuis plusieurs années de la sècheresse qui les a forcé à abattre leurs troupeaux.
De nos jours, un nombre croissant d’Américains tentent de consommer davantage de légumes. Selon le gouvernement, la consommation de viande par personne a baissé de six pour cent entre 2006 à 2010, et il s’agit de la première baisse importante depuis des décennies.
C’est en partie dû à des facteurs économiques, notamment la flambée des prix de la viande, devenue nettement moins abordable du fait de la crise économique.
Mais c'est aussi une question de génération, dit Lester Brown chercheur sur l'environnement à l’institut « Earth Policy Institute ».
« Les jeunes aujourd'hui ne sont tout simplement pas orientés sur la viande et les pommes de terre, comme c’était le cas des générations précédentes », explique M. Brown.
A l’origine du phénomène : des préoccupations de santé, car de nombreuses études ont établi un lien entre la consommation de larges quantités de viande, et un risque accru d’accidents cardiaques, de congestion cérébrales et de cancer.
« Nous commençons à realizer que trop de viande rouge, ce n’est pas bon », affirme M. Brown.
Même les restaurateurs ont compris, et offrent un nombre croissant d’options végétariennes. Donc, si avec le développement économique, les habitants de pays tels que le Brésil et la Chine peuvent s’offrir de plus en plus de viande, dans les pays industrialisés, la tendance s’inverse.
D’autant que l’impact environnemental du bétail est particulièrement négatif. Aux Etats-Unis, on lui consacre une importante quantité de céréales, pratique notoirement dispendieuse. A la fois pour l’Etat, à cause des subsides à l’agriculture, pour la santé des particuliers, et pour les exploitants agricoles, victimes depuis plusieurs années de la sècheresse qui les a forcé à abattre leurs troupeaux.