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Au moins trois personnes tuées par un tir de mortier à Mogadiscio


Les forces de sécurité somaliennes se sont déployées après attentat à la voiture piégée sur un restaurant à Mogadiscio, Somalie, 5 avril 2017.
Les forces de sécurité somaliennes se sont déployées après attentat à la voiture piégée sur un restaurant à Mogadiscio, Somalie, 5 avril 2017.

Le mortier est tombé sur une maison du quartier de Danwadagta, dans le sud de Mogadiscio, à proximité d'un des postes de contrôle menant à l'aéroport, gardé par la mission de l'Union africaine en Somalie (Amisom).

Au moins trois personnes appartenant à la même famille ont été tuées vendredi par un tir de mortier ayant touché leur demeure près de l'aéroport de Mogadiscio, a-t-on appris de source officielle et auprès d'un témoin.

"Trois civils sont morts et trois autres ont été blessés après la chute d'un mortier sur leur maison", a déclaré à l'AFP Abdi Muhidin, un responsable sécuritaire somalien.

Un témoin, Awale Yasin, a de son côté affirmé que "deux des personnes tuées étaient une mère et sa fille" et que "toutes les victimes appartiennent à la même famille".

Il s'agit de la deuxième attaque menée cette semaine à Mogadiscio après celle à la voiture piégée qui a fait sept morts mercredi dans un restaurant. Aucune des deux attaques n'a été revendiquée, mais les islamistes radicaux shebab, affiliés à Al-Qaïda, ont l'habitude de mener de telles opérations dans la capitale somalienne.

Au moins 19 personnes ont par ailleurs été tuées par l'explosion d'une mine sur laquelle a roulé le minibus qui les transportaient dans une zone dont les shebab disputent âprement le contrôle à l'embryon d'armée nationale somalienne, épaulée par l'Amisom.

Les shebab, chassés depuis mi-2011 de Mogadiscio, puis progressivement de leurs principaux bastions du centre et du sud somaliens, contrôlent toujours de larges zones rurales, d'où ils mènent des opérations de guérilla et des attentats suicide - parfois jusque dans la capitale somalienne.

Jeudi, le nouveau président somalien Mohamed Abdullahi Mohamed, dit "Farmajo", a déclaré "l'état de guerre" dans le pays, qu'il souhaite "libérer" des shebab. Il a par ailleurs appelé les jeunes shebab à se rendre dans les 60 prochains jours, "ou alors ils en subiront les conséquences".

Avec AFP

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