Un des maçons présents a témoigné avoir entendu une explosion et vu trois de ses collègues blessés. L’un d'eux a été grièvement blessé "car son bras gauche a été déchiqueté", a-t-il indiqué à l’AFP.
Selon un officier de police, aucun suspect n'a été arrêté.
L'incident a eu lieu à quelques centaines de mètres de l'ambassade de France, qui clairement n'était pas visée.
Le calendrier changé après des manifestations violentes qui ont secoué la capitale burundaise pendant plus d’un mois, prévoit les élections générales le 29 juin.
La contestation a commencé depuis l'annonce fin avril de la candidature du président Pierre Nkurunziza à un troisième mandat que l’opposition et la société civile jugent en violation de la Constitution et de l’accord qui limitent à deux les mandats présidentiels.
Plusieurs grenades ont déjà explosé, dans les quartiers périphériques de la capitale, foyers de la contestation, mais aussi dans le centre de Bujumbura hors de tout rassemblement.