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Paris évoque des "crimes de guerre" après les attaques contre des Casques Bleus en Centrafrique


Une patrouille de la Minusca dans une rue à Bria, en Centrafrique, le 21 février 2017. (VOA/Freeman Sipila)
Une patrouille de la Minusca dans une rue à Bria, en Centrafrique, le 21 février 2017. (VOA/Freeman Sipila)

La France a condamné lundi les récentes attaques meurtrières contre des Casques Bleus en Centrafrique, estimant qu'elles pouvaient "constituer des crimes de guerre".

"Toute la lumière devra être faite sur ces actes odieux, qui peuvent constituer des crimes de guerre et dont les auteurs doivent être traduits en justice", a déclaré le porte-parole du Quai d'Orsay.

En mois d'une semaine, six soldats de la paix, quatre Cambodgiens et deux Marocains,ont été tués à Bangassou, localité située à environ 470 km à l'est de Bangui, sur la frontière avec la République démocratique du Congo.

"La France réitère son soutien aux autorités centrafricaines et à la Minusca (mission de l'ONU en Centrafrique)", ajoute le porte-parole du ministère des Affaires étrangères, assurant que Paris est déterminé à poursuivre ses efforts "pour la stabilisation et la consolidation de la paix en République centrafricaine".

La Centrafrique a basculé dans la violence et le chaos en 2013 après le renversement de l'ex-président François Bozizé par les rebelles Séléka pro-musulmans, entraînant la contre-offensive de groupes anti-Balaka majoritairement chrétiens.

L'opération militaire française Sangaris (décembre 2013-octobre 2016) et l'intervention des Nations unies ont permis la fin des massacres de masse, l'élection du président Faustin-Archange Touadéra et un retour au calme à Bangui. Mais le pays reste profondément instable et en proie aux groupes armés qui se battent pour le contrôle des ressources.

Avec AFP

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