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Des militaires attaqués au Louvre à Paris


Les policiers forment un sécuritaire autour du musée du Louvre où un soldat a ouvert le feu sur homme qui a attaqué une patrouille militaire à l'arme blanche au cri d'"Allah Akbar" à Paris, France 3 février 2017.
Les policiers forment un sécuritaire autour du musée du Louvre où un soldat a ouvert le feu sur homme qui a attaqué une patrouille militaire à l'arme blanche au cri d'"Allah Akbar" à Paris, France 3 février 2017.

Le spectre d'une attaque "terroriste" a ressurgi en plein Paris : Un homme a agressé vendredi à la machette des militaires à l'entrée du musée du Louvre au cri d'"Allah Akbar", avant d'être grièvement blessé par l'un des soldats.

Le président François Hollande a souligné à La Valette que l'opération Sentinelle de surveillance des lieux sensibles en France avait permis vendredi, au Louvre, d'"empêcher sans doute un acte dont le caractère terroriste ne fait guère de doute", soulignant que la menace de nouvelles attaques "demeure".

"L'opération Sentinelle a pu permettre, même si c'était des militaires qui étaient visés, d'empêcher sans doute un acte dont le caractère terroriste ne fait guère de doute", a déclaré le chef de l'Etat français devant la presse, au cours d'un sommet européen.

"Il appartient à la justice de faire l'enquête nécessaire", a-t-il toutefois observé.

Pour François Hollande, "la menace, elle est là, elle demeure et nous devons y faire face" et "c'est la raison pour laquelle nous avons mobilisé autant de moyens et nous continuerons à le faire autant de temps qu'il sera nécessaire".

Le président, comme il l'avait fait quelques heures auparavant dans un communiqué de l'Elysée, a de nouveau "salué le courage, la détermination et le jugement de ces militaires qui ont fait face" à l'attaque au Carrousel du Louvre, dans le centre de Paris.

"L'un a été blessé, l'autre a réagi comme il convenait", ayant pu "neutraliser l'agresseur" qui a été "hospitalisé mais va être (...) interrogé quand il sera possible de le faire".

François Hollande a en outre une nouvelle fois "souligné l'efficacité de l'opération Sentinelle qui protège nos compatriotes dans tous les lieux publics" comme "c'était le cas au Louvre".

"En ce moment même, les ministres (Jean-Yves) Le Drian et (Bruno) Le Roux (Défense et Intérieur) sont sur place" pour "avoir la confirmation que l'événement a été totalement maîtrisé", a-t-il encore déclaré.

Dans le communiqué de l'Elysée, le chef de l'Etat condamnait une "agression sauvage", exprimant "sa solidarité au soldat blessé" et redisant "la détermination de l'Etat à agir sans relâche pour défendre la sécurité de nos compatriotes et lutter contre le terrorisme".

Un homme a attaqué vendredi à l'arme blanche, au cri d'"Allah Akbar !", des militaires en faction à l'entrée de la galerie du Carrousel qui mène au musée du Louvre. Les soldats ont riposté, le blessant très grièvement.

La France est placée sous le régime exceptionnel de l'état d'urgence depuis les attentats de novembre 2015. Le pays vit dans la crainte de nouvelles attaques en dépit d'un dispositif sécuritaire drastiquement renforcé.

Le groupe jihadiste Etat islamique, qui perd du terrain en Irak et en Syrie où il a proclamé un califat en 2014, menace régulièrement la France de représailles pour sa participation à la coalition militaire internationale dans ces deux pays.

L'EI a appelé en outre à frapper les "mécréants" partout où cela est possible.

Parmi les attaques les plus meurtrières en France, un Tunisien avait foncé le 14 juillet 2016 dans une foule rassemblée sur la promenades des Anglais à Nice (sud-est), faisant 86 morts. le 13 novembre 2015, une série d'attaques jihadistes avait fait 130 morts dont 90 dans la salle de concert du Bataclan à Paris.

Avec AFP

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