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Attentat contre un responsable de la sécurité à Benghazi, en Libye : au moins deux morts


Des militaires libyens montent la garde devant un des bâtiments du consulat américain brûlés lors d’une attaque meurtrière à Benghazi, 11 septembre 2012. (AP Photo / Mohammad Hannon)
Des militaires libyens montent la garde devant un des bâtiments du consulat américain brûlés lors d’une attaque meurtrière à Benghazi, 11 septembre 2012. (AP Photo / Mohammad Hannon)

Un responsable de la sécurité a échappé de justesse dimanche à un attentat à la voiture piégée qui a fait deux morts à Benghazi, la ville troublée de l'est de la Libye, selon une source militaire.

L'attentat s'est produit avant l'aube dans le quartier al-Fouehate, dans la banlieue ouest de Benghazi, au passage du convoi d'un responsable de la police scientifique, Hamada al-Ramli.

Cette unité relève du ministère de l'Intérieur du gouvernement non reconnu qui siège dans l'est de la Libye et qui refuse de céder le pouvoir au gouvernement d'union nationale reconnu par la communauté internationale et installé dans la capitale Tripoli.

"Hamada al-Ramli, commandant d'une unité de la police scientifique, est sorti indemne de l'attentat", qui n'a pas été revendiqué, a déclaré à l'AFP une source militaire, alors que les attentats à la voiture piégée sont fréquents dans cette ville.

Il y a eu deux morts et sept blessés dans l'attaque, a indiqué l'agence de presse libyenne LANA sans autres précisions.

"Nous avons accueilli sept blessés, victimes de l'explosion, dont certaines sont dans un état grave", a indiqué à l'AFP Khalil Goueder, porte-parole du Benghazi Medical Center (BMC).

Deuxième ville de Libye, située à 1.000 km à l'est de Tripoli, Benghazi est depuis près de deux ans le théâtre d'affrontements sanglants entre les forces de sécurité et des jihadistes du groupe Etat islamique (EI) et ceux d'Ansar Asharia, proche d'Al-Qaïda.

A Benghazi, les milices et les unités de l'armée sont sous le commandement du controversé général Khalifa Haftar, loyal aux autorités parallèles de l'est du pays.

Livrée aux milices et minée par les luttes de pouvoir, la Libye est plongée dans le chaos depuis le renversement de Mouammar Kadhafi, capturé et tué en 2011 à la suite d'une rébellion soutenue par les Occidentaux.

Avec AFP

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