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L'armée américaine reconnaît de nouvelles victimes civiles lors de frappes en Irak et Syrie


Les militaires de la coalition expliquent, néanmoins, que jamais une campagne de bombardement n'avait été menée avec autant de précision et avec aussi peu de victimes civiles.

Le total des victimes civiles reconnues par la coalition contre le groupe Etat islamique depuis le début de ses bombardements en Irak et en Syrie s'élève désormais à 14, après que l'armée américaine a reconnu vendredi huit nouvelles victimes.

Le Centcom, le commandement militaire américain au Moyen-Orient, a indiqué vendredi dans un communiqué que cinq bombardements en Irak et Syrie entre avril et juillet dernier avaient "probablement provoqué la mort de huit civils et blessés trois autres personnes".

La coalition ne reconnaît les victimes civiles de bombardements qu'après des mois d'enquête.

Elle avait déjà reconnu la mort de quatre civils en mars à un point de contrôle à Hatra, en Irak et celle de deux enfants en novembre à Harem, en Syrie.

Nous regrettons profondément les décès et les blessures non-intentionnels provoqués par ces frappes."
US Central Command

Les militaires de la coalition expliquent que jamais une campagne de bombardement n'avait été menée avec autant de précision, avec aussi peu de victimes civiles.

Ils opposent souvent cette efficacité aux bombardements de la Russie en Syrie, effectués avec des munitions moins précises et plus meurtrières pour la population civile.

Mais la coalition est accusée de sous-évaluer les pertes civiles provoquées par ses bombardements.

L'ONG Airwars basée à Londres, qui compare et compile les informations publiquement accessibles, estime que ces pertes pourraient en réalité se chiffrer en centaines, voire dépasser le millier.

En novembre, l'Observatoire syrien des droits de l'homme, une ONG qui dispose d'un vaste réseau de sources dans la Syrie en guerre, avait estimé que 226 civils avaient été tués dans les frappes de la coalition entre septembre 2014 et fin octobre 2015, rien qu’en Syrie.

avec AFP

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