D’ores et déjà, un panel de cinq présidents africains travaille sur un plan de sortie de crise. Ils proposeront un projet à l’ occasion de ce sommet. Celui-ci devrait notamment appeler au cessez- le-feu et une transition vers des élections démocratiques.
Les rebelles libyens, eux, insistent pour que la démission immédiate de Mouammar Kadhafi soit intégrée au projet. Ils participent au sommet, au même titre que les membres du gouvernement du colonel Kadhafi.
La situation au Soudan est une autre préoccupation majeure qui sera très certainement abordée durant ce sommet. Les forces du Nord et du Sud se sont affrontées le long de leur frontière commune. Le sujet est d’autant plus brulant que le Sud-Soudan déclarera son indépendance le 9 juillet prochain.
Le pays hôte de ce 17éme sommet des chefs d’Etat de l’Union africaine fait l’objet de vives critiques, notamment de la part des organisations de protection des droits de l’Homme. Alors que la population est enlisée dans la pauvreté, Human Rights Watch reproche au gouvernement équato-guinéen d’avoir dépensé 800 millions de dollars pour la construction d’un luxueux complexe afin d’accueillir le sommet.
Concernant la Libye, la Russie demande des explications à la France pour avoir parachuté des armes aux rebelles libyens en violation de l’embargo onusien contre les exportations d’armes vers la Libye. La France a reconnu, pour la première fois, mercredi, avoir livré des armes légères aux rebelles dans la région du Djebel Nafusa, au sud-est de Tripoli.
Un entretien avec Charles Bambara d'OXFAM à Malabo
Un entretien avec Philippe Gelie du journal Le Figaro