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A Tokyo, le vice-président américain rassure les entreprises japonaises


 Le vice-président américain Mike Spence
Le vice-président américain Mike Spence

Le vice-président américain Mike Pence, en visite à Tokyo, a salué mercredi la contribution des entreprises japonaises à la prospérité américaine, dans une volonté de dissiper les inquiétudes après des remarques protectionnistes de Donald Trump.

"L'Amérique est reconnaissante" au Japon pour ses investissements, a-t-il lancé devant un parterre d'hommes d'affaires des deux pays.

Il a notamment cité le géant automobile Toyota, qui avait été pris pour cible en janvier par le président américain pour un projet d'expansion au Mexique. Dans un tweet rageur, il avait alors menacé le groupe de représailles douanières.

Dans la foulée, le constructeur avait promis 10 milliards de dollars d'investissements sur le sol américain au cours des cinq années à venir, pour construire son nouveau siège et rénover ses dix sites industriels.

"J'ai eu l'occasion de rencontrer de grands dirigeants américain et japonais, de compagnies comme Aflac (compagnie d'assurance américaine), IBM, Toyota, General Motors. Vous tous êtes des piliers de notre prospérité partagée. Vos activités ont créé des emplois et fait avancer l'innovation aux Etats-Unis et a Japon", a déclaré M. Pence.

Plus largement, "le commerce entre nous est un élément important de notre succès", a-t-il ajouté, rappelant qu'à eux deux, les Etats-Unis et le Japon représentaient un tiers du Produit intérieur brut (PIB) mondial.

"Le partenariat économique entre les Etats-Unis et le Japon va continuer de grandir et de prospérer", a-t-il assuré.

"Je pense que M. Pence a tout à fait saisi notre message", s'est félicité le patron des patrons japonais Sadayuki Sakakibara, qui préside la fédération Keidanren, à l'issue d'une rencontre avec le responsable américain.

Mardi, M. Pence avait donné le coup d'envoi, aux côtés du vice-Premier ministre japonais Taro Aso, à des discussions économiques qui pourraient déboucher à terme sur un accord bilatéral, en lieu et place du vaste traité de libre-échange transpacifique (TPP), cher au Japon mais rejeté par Donald Trump.

Avec AFP

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