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Le président Obama fait le bilan de ses 100 premiers jours à la Maison-Blanche


Barack Obama a tout d’abord porté un jugement personnel sur les réalisations de son administration pendant ces 100 premiers jours. « Je suis fier de ce nous avons accompli. Mais je ne suis pas content. Je suis heureux des progrès réalisés. Mais je ne suis pas satisfait », a-t-il dit, ajoutant que des millions d’Américains sont toujours sans emploi et sans logement et que la situation va s’aggraver encore avant que la récession ne prenne fin.

Le chef de l’exécutif s’est également penché sur la menace posée par la grippe porcine, qui a déjà fait un mort et des dizaines de malades aux Etats-Unis. Pas question de fermer la frontière avec le Mexique, où l’épidémie a éclaté, a-t-il affirmé. « L’élément-clé maintenant, à mon avis, est de faire en sorte que nous restions très vigilants », a souligné M. Obama. Il a rappelé que son administration avait demandé d’urgence au Congrès 1,5 milliard de dollars pour combattre le fléau.

Concernant la controverse au sujet des méthodes d’interrogatoire des suspects de terrorisme, le président Obama a réitéré que le waterboarding (simulation de noyade) employé sous l’administration Bush équivalait à de la torture. L’utilisation de cette technique n’était pas vraiment nécessaire pour collecter des informations, a-t-il estimé. « Nous aurions pu obtenir ces informations par d’autres moyens, des moyens compatibles avec nos valeurs, avec ce que nous sommes vraiment. »
Interrogé sur la réforme envisagée du système d’immigration, Barack Obama s’est dit convaincu que ce processus repartirait de l’avant dans la première année de son mandat. Le statu quo actuel avec des millions de sans papiers est intenable, a affirmé le patron de la Maison-Blanche.

En politique étrangère, le président Obama s’est penché tout particulièrement sur la rébellion croissante des Talibans au Pakistan, pays doté de l’arme nucléaire. « On commence à noter ces derniers jours une prise de conscience que l’obsession qui veut que l’Inde soit une menace mortelle pour le Pakistan n’est pas fondée et que la plus grave menace en ce moment est interne », allusion aux extrêmistes auxquels Islamabad est actuellement confronté.

Concernant l’Irak, Barack Obama a qualifié la récente vague d’attentats à la bombe dans le pays de sujet de préoccupation. Mais le nombre d’incidents de ce genre reste très bas comparé à la situation d’il y a un an, a souligné le président en ajoutant que le calendrier de retrait des troupes américaines d’Irak reste inchangé.

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