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Elections législatives boycottées par l’opposition au Niger


Les Nigériens vont aux urnes ce mardi pour se choisir de nouveau députés. Quelque 760 candidats sont en lice pour pourvoir les 113 sièges du parlement nigérien, après sa dissolution fin mai dernier par le Président Tandja, qui a destitué par la suite la Cour constitutionnelle qui a donné des avis défavorables à l’adoption d’une nouvelle Constitution qui rallonge entre autres, le mandat du Chef de l’Etat.


Une mission de haut niveau de la Communauté économique des Etats de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO), conduite par la Présidente du Liberia, Ellen Johnson-Sirleaf, est allée s’entretenir dimanche avec le chef de l’Etat nigérien Mamadou Tandja pour demander un report de ce scrutin. L’opposition nigérienne a lancé un appel au boycottage.

« Ce qui va se passer demain est la continuation du coup d’Etat, déclare Khassoumi Massaoud, secrétaire général du PNDS-Taraya, parti d’opposition. Ce sera pour nous un non-événement, un acte illégal qui n’a aucune légitimité. » Une assemblée va être désignée de manière tout-à-fait illégale, poursuit-il dans une interview accordée à la Voix de l’Amérique, c’est ce que nous appelons l’assemblée « banza », c’est-à-dire, rien du tout. « Le référendum du 4 août est illégal du point de vue des lois nationales, et les institutions qui en seront issues sont illégales et illégitimes. Le gouvernement va créer les conditions pour faire du Niger un état paria, sans aucune reconnaissance internationale. »


Les quatre principaux partis qui représentent dit-on, quelque 90 % de l’électorat ne participent pas au scrutin. Il est à noter qu’un arrêté du ministre de l’Intérieur a décidé de la fermeture à compter de mardi à 00 heures des frontières terrestres nationales, en raison des élections législatives du 20 octobre.


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