La Conférence pour la paix, la sécurité et le développement des provinces du Nord et du Sud-Kivu, qui a officiellement débuté le 6 janvier, accuse un retard attribué par les autorités congolaises à une participation massive.
L’objectif de cette rencontre est de jeter les bases de la stabilisation de ces deux provinces ravagées par la guerre.
Le ministre congolais de l’Intérieur, Denis Kalume Numbi, qui représente à Goma le président Joseph Kabila, a déclaré à l’ouverture de la plénière : « Nous sommes condamnés à réussir cette conférence pour ramener la paix dans cette partie du pays ; vous n’avez pas le droit de décevoir la population congolaise qui vous regarde. »
Les Etats-Unis ont indiqué hier qu’ils s’attendent à ce que cette conférence fasse office de catalyseur pour la paix et la réconciliation dans l’est du Congo. Washington s’est également félicité de la décision du gouvernement de suspendre ses opérations militaires pour la durée des travaux.
