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Présidence d’Obama: une première année pas de tout repos


L’investiture, en janvier 2009, de Barack Obama comme 44e président des Etats-Unis avaient suscité de grandes attentes et un taux d’approbation tout aussi élevé. Toutefois, sa première année à la Maison-Blanche n’a pas été de tout repos.

Barack Obama était arrivé à la Maison-Blanche dans une atmosphère d’optimisme et de changement, mais bien conscient des graves problèmes hérités de la précédente administration. « Aujourd’hui, je vous dis que les défis qui nous attendent sont réels, sérieux et nombreux. Ils ne pourront pas être aisément ou rapidement relevés. Mais sachez- le, peuple américain, ils seront relevés », avait-il déclaré.

Ces défis incluaient une économie domestique chancelante, des conflits en Afghanistan et en Irak, un engagement à honorer sa promesse électorale d’une réforme de l’assurance-maladie.
Vers la fin de sa première année, Barack Obama se trouve confronté à une catastrophe humanitaire en Haïti ainsi qu’à la résurgence de la menace terroriste. Un récent sondage d’opinions conduit par l’université Quinnipiac situe sa côte de popularité à 45%, tout comme sa côte défavorable.

« Ils aiment Obama au plan personnel. Ils le trouvent digne de confiance et honnête. Ils pensent qu’il est un leader fort, mais ils disent qu’ils n’approuvent pas nécessairement toutes ses décisions sur les questions qui les préoccupent », explique Peter Brown, l’auteur du sondage de l’université Quinnipiac. Selon cet expert, les Américains souhaiteraient que le président Obama consacre plus de temps à l’économie nationale ; par contre, ils n’aiment pas le projet de réforme de l’assurance-maladie.

Ce projet a eu un effet galvanisant sur la politique américaine. Les inquiétudes concernant le coût de la réforme et l’intrusion du gouvernement dans le secteur privé ont suscité la colère de la base du parti républicain. Cela pourrait aider les républicains lors des élections de mi-mandat de novembre, estime Mitch McConnell du Kentuccky, leader de la minorité républicaine au Sénat.

Certains libéraux sont déçus des compromis acceptés par le président Obama sur l’assurance-maladie et de sa décision d’envoyer 30 000 soldats additionnels en Afghanistan. Pour le leader des droits civiques Julian Bond, les démocrates attendaient un peu trop du président Obama.

« Personne ne pouvait réellement attendre de ce monsieur - qui héritait de deux guerres, d’une panne du système financier, qui héritait de tous ces problèmes – qu’il puisse les résoudre d’un coup de baguette magique », a dit Julian Bond.

La plupart des experts prédisent des gains des républicains au Congrès lors des élections de novembre.

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