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Afghanistan : les pays de l’OTAN promettent quelques 7 000 soldats additionnels


Les pays de l’OTAN et ceux contribuant à la Force internationale en Afghanistan se sont engagés, aujourd’hui, à Bruxelles, à fournir quelques 7.000 soldats en supplément aux renforts américains annoncés par le président Barack Obama.

Les promesses faites à huis-clos se situent en dessous des prévisions du secrétaire général de l’OTAN, Anders Fogh Rasmussen. Toutefois, elles montrent que les 44 pays ayant des troupes en Afghanistan demeurent « absolument unis « dans leur mission, a déclaré M. Rasmussen. En comptant la contribution américaine, la force internationale en Afghanistan pourra compter sur des renforts d’au moins 37 000 soldats en 2010, a-t-il expliqué.

La secrétaire d’Etat américaine Hillary Clinton a appelé les participants à la réunion de Bruxelles à soutenir la nouvelle stratégie afghane annoncée cette semaine par le président Barack Obama. Celle-ci s’appuie non seulement sur les renforts, mais aussi sur une augmentation du nombre d’instructeurs militaires et de personnel civil devant aider le gouvernement afghan.

La secrétaire d’Etat Clinton se dit confiante que l’addition de 30 000 soldats américains « changera la dynamique » dans certaines régions de l’Afghanistan. Un plus grand nombre de soldats internationaux ouvrira la voie à un transfert rapide des responsabilités de sécurité aux forces afghanes, a-t-elle souligné.

Hillary Clinton a réaffirmé l’engagement du président Obama à amorcer un retrait des troupes à partir de juillet 2011, mais a exclut tout idée de retrait précipité. « Pour ce qui est des Etats-Unis, notre engagement civil se poursuivra longtemps après le retrait de nos troupes de combat. Cela doit être clair que nous ne répèterons pas les erreurs du passé. Les Etats-Unis, nos alliés et partenaires dans la région ont un engagement à long terme vis-à-vis de l’Afghanistan, du Pakistan et de la région » a dit Mme Clinton, ajoutant que les Etats-Unis ont des intérêts politiques et économiques durables dans la région.

Le secrétaire général de l’OTAN a abondé dans le même sens. « La transition ne signifie pas sortie. Il ne doit pas y avoir d’incompréhension. Nous n’allons pas laisser l’Afghanistan retomber entre les mains des terroristes et de leurs hôtes extrémistes. Cela n’arrivera pas », a martelé Anders Fogh Rasmussen aujourd’hui, à Bruxelles.

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