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Une première africaine: la Convention pour la protection des personnes déplacées


Les leaders africains réunis à Kampala ont adopté une convention pour la protection des personnes déplacées par les conflits ou des catastrophes naturelles. La signature cette convention - la toute première du genre pour le continent - a eu lieu près de Kampala.

Le document détaille, pour la première fois, les obligations des Etats et des groupes armés concernant la prévention des mouvements de populations et le respect des droits des personnes déplacées par les guerres et les désastres naturels.

Le président zambien Rupiah Bandah a été le premier à apposer sa signature sur le document, qu’il a qualifié de fruits de plusieurs années de dur labeur. « Je crois que je m’exprime ici au nom de tout le monde au sein de cette assemblée lorsque je dis le sommet a été un succès singulier ».En plus de l’hôte du sommet, le président Yoweri Museveni, le président zimbabwéen Robert Mugabe, Mohammed Abdelaziz du Sahara Occidental et Sheikh Sharif Sheikh Ahmed de Somalie sont les autres leaders ayant signé la nouvelle convention.

Le Haut-Commissaire de l’Onu aux réfugiés s’est félicité de l’adoption de la convention, soulignant que l’Afrique abrite près de la moitié des personnes déplacées du monde. « Comme vous le savez, le secrétaire général Ban Ki-moon est très regardant en ce qui concerne la responsabilité de protéger. Cette convention est la responsabilité de protéger en action… et j’encouragerai d’autres régions du monde à se doter d’instruments similaires pour la protection des déplacés internes », a déclaré Antonio Guterres.

Des diplomates et des observateurs ont fait remarquer que cinq chef d’Etat africains seulement ont fait le déplacement de Kampala et que 17 pays seulement sur les 53 de l’Union africaine étaient disposer à signer la nouvelle convention. Ils ont aussi relevé que l’Union africaine a adopté plusieurs conventions par le passé, qui moisissent dans les tiroirs.

Le président Yoweri Museveni, a balayé ces inquiétudes d’un revers de la main. « Je ne pense pas que ce soit un refus délibéré. Coordonner 53 pays n’est pas chose aisée, car ces pays sont occupés par leurs problèmes internes, et certaines des dispositions de la convention ont besoin d’un feu des législateurs », a déclaré le président Ougandais.

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