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Nouvelle réunion sur le programme nucléaire iranien lundi à Vienne 


Sont attendus à ce rendez-vous prévu à l'Agence internationale de l'énergie atomique (AIEA) : les États-Unis, la France, la Russie et des responsables onusiens, qui se retrouveront en tête à tête avec les diplomates iraniens chargés du dossier nucléaire de Téhéran.

Ils étudieront le possible transfert d'uranium iranien faiblement enrichi en France et en Russie en vue de son enrichissement ultérieur. L’Iran affirme en avoir besoin pour un réacteur de recherche.

David Makovsky, directeur d'études au Washington Institute for Near East Policy (Winep), un groupe de réflexion américain, soutient la politique de négociations de l’administration Obama.

« Nous ne savons pas si cette politique de dialogue donnera des résultats. Mais nous pensons que même si cela ne s’avère pas une stratégie viable, cela reste utile comme tactique pour, essentiellement, encadrer toutes nos autres options. On les considèrera comme plus légitimes, plus crédibles, parce que nous aurons fait un effort » explique M. Makovsky.

Les pourparlers qui s’ouvrent lundi interviennent après l’adoption la semaine dernière par la Chambre des représentants américaine d’un projet de loi sur les sanctions contre l'Iran, qui permettra aux gouvernements locaux et fédéral américains de retirer leurs investissements des compagnies impliquées dans les activités énergétiques iraniennes. Le Congrès étudie d’ailleurs d’autres projets de loi qui sanctionneraient Téhéran.

Rappelons que les inspecteurs de l’AEIA pourront visiter le site d'enrichissement d'uranium de Qom le 25 octobre. Les pays occidentaux restent incertains quant à l’existence d’autres sites secrets en Iran et l’administration Obama envisage d’autres sanctions pour empêcher l’Iran de faire trainer les pourparlers. A noter néanmoins que la Russie et la Chine continuent de privilégier le dialogue avec Téhéran.

De l’avis des analystes, d’autres mesures de rétorsion sont envisageables, dont au besoin, un blocus naval de l’Iran.

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