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Premier discours de Barack Obama devant l’Assemblée générale de l’ONU


Les chefs d’état se succèdent à la tribune de la 64ème Assemblée générale des Nations Unies (ONU) qui s’est ouverte mercredi matin à New York. Le président Barack Obama a pris la parole pour la première fois devant l’assemblée. Tout en prêchant le multilatéralisme, le chef de l’exécutif américain a lancé une mise en garde à l’Iran et à la Corée du Nord concernant leurs programmes nucléaires.

M.Obama a souligné que son administration a déjà cherché à résoudre un grand nombre des différends qui avaient suscité des tensions entre les États-Unis et la communauté internationale sous l’administration Bush.

Néanmoins, a-t-il ajouté, les États-Unis ne peuvent pas, à eux seuls, résoudre tous les problèmes de la planète. Il est temps d’ouvrir une nouvelle ère de coopération multilatérale, et pour tous les pays membres de l’ONU d’assumer leur part de responsabilité pour relever les défis mondiaux, dont le changement climatique et la non-prolifération nucléaire.

Le président américain a évoqué sa décision de mettre fin aux sévices infligés aux détenus dans les prisons américaines, l’ordre donné de fermer le centre de Guantanamo Bay à Cuba, et la nomination de George Mitchell au poste d’émissaire spécial pour le Proche-Orient.

« Ne vous y trompez pas » a-t-il dit. « Cela ne saurait être la tâche de l’Amérique seule. Ceux qui reprochaient à l'Amérique d'agir seule dans le monde ne peuvent pas maintenant rester en attente que l'Amérique résolve seule les problèmes du monde ».

Faisant valoir que les États-Unis étaient entrés dans une nouvelle ère ces derniers mois, il a ajouté : « Le temps est venu pour chacun d'entre nous de prendre sa part de responsabilité pour une réponse mondiale à des défis mondiaux ».

Concernant le Proche-Orient, région d’où M. Mitchell vient de rentrer bredouille, le chef de l’exécutif américain a annoncé que les États-Unis continueraient de rechercher une solution impliquant la création d’un état palestinien.

Au lendemain de sa rencontre à l’ONU avec le Premier ministre Israélien Benyamin Netanyahou et le président palestinien Mahmoud Abbas, M. Obama a ajouté que faire la paix nécessiterait de la part des Israéliens qu’ils cessent de provoquer les palestiniens. Washington n’accepte pas la légitimité de la poursuite des colonies de peuplement juives en Cisjordanie occupée, a fait valoir le président, appelant également les gouvernements de la région à de nouveaux efforts diplomatiques.

« Les États-Unis ne rendent pas service à Israël lorsqu’ils ne lient pas leurs engagements fermes en faveur de sa sécurité au fait qu’Israël doit respecter les revendications légitimes et les droits des Palestiniens. Et les pays présents ici ne rendent pas service aux Palestiniens lorsqu’ils se livrent à des attaques au vitriol contre Israël quant il s’agit de reconnaître sa légitimité et son droit d’exister dans la paix et la sécurité » a déclaré M. Obama.

La Corée du Nord et l’Iran ont également eu droits à un avertissement de la part du président américain. Ces deux pays menacent d’entraîner le reste du monde sur la pente glissante de la prolifération nucléaire, a dit M. Obama.

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