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Il y a 40 ans, Apollo 11 partait à la conquête de la Lune 


Le 16 juillet 1969, trois astronautes, Neil Armstrong, Buzz Aldrin et Michael Collins montaient à bord de la capsule Apollo 11, portée par une gigantesque fusée Saturn V. C’était le grand départ d’une mission historique : marcher sur la Lune pour la première fois dans l’histoire de l’humanité.

Quatre jours plus tard, Armstrong et Aldrin étaient au rendez-vous. Un milliard d’être humains suivaient l’événement en direct. Le module lunaire d’Apollo 11, surnommé « Eagle », « Aigle », se posait sans histoire sur la Lune, et Armstrong descendait lentement son escalier avant de faire un premier pas et prononcer ces mots célèbres: « C’est un petit pas pour un homme, mais un pas de géant pour l’humanité ».

Ce premier pas, c’était l’apogée en quelque sorte d’une course effrénée qui avait opposé les États-Unis à l’Union Soviétique dans la conquête de l’espace. Douze ans avant la mission d’Apollo 11, les Soviétiques avaient été les premiers à placer en orbite un satellite, Spoutnik. Peu après, en 1961, le cosmonaute Youri Gagarine devenait le premier être humain à partir dans l’espace et faire le tour de la Terre. L’administration américaine ne tardait pas à réagir. La même année, le président John F. Kennedy prenait un engagement solennel.

« Je crois que cette nation devrait s’engager à atteindre ce but avant que cette décennie s’achève, à savoir, faire atterrir un homme sur la Lune et le faire revenir sain et sauf jusqu’à la Terre » déclarait le président Kennedy.

L’Agence spatiale américaine (NASA) allait relever ce défi puisque le 20 juillet 1969, le module lunaire Aigle se séparait d’Apollo, qui restait en orbite autour de la Lune, et entamait sa descente vers une région plate dans la Mer dite de Tranquillité. Des millions d’êtres humains – à commencer par les ingénieurs de la NASA – retenaient leur souffle avant de pousser un immense soupir de soulagement lorsqu’ils entendirent la voix calme d’Armstrong formuler le message tant attendu. « Houston, ici la base de la Tranquillité. L’Aigle a atterri », annonçait Armstrong.

Six heures et demie après cet alunissage sans histoire, Armstrong posait un premier pas sur la Lune, et décrivait un paysage inconnu de l’humanité.

« C’est d’une beauté absolue et tout à fait particulière. Cela ressemble beaucoup au haut désert des États-Unis. C'est différent mais c’est très beau ici », affirmait Armstrong.

Le président américain Richard Nixon, qui avait suivi l’alunissage, téléphonait alors aux astronautes pour les féliciter et les remercier. Moins d’un jour après leur promenade lunaire, après avoir planté le drapeau américain, Armstrong et Aldrin décollaient pour rejoindre Collins, toujours en orbite, pour rentrer sur la Terre. Ils étaient entrés dans l’histoire.

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