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Grippe porcine : déjà de nombreuses retombées économiques


Les marchés financiers sont profondément préoccupés par l’alerte à la grippe porcine, qui pourrait compromettre la relance de l’économie mondiale, déjà mise à l’épreuve par la poursuite de la crise des secteurs financiers et immobiliers et la hausse du chômage.

Le prix du baril de pétrole a chuté en début de semaine, pour se trouver ramené à 49 dollars, les opérateurs s’inquiétant d’une baisse de la demande si les voyageurs décident de réduire leurs déplacements. Les cours des actions de chaines hôtelières ou de compagnies aériennes sont en repli, alors même que les responsables de l’Union européenne invitaient leurs ressortissants à remettre à plus tard tout déplacement non strictement nécessaire.

L’administration Obama a, de son côté, invité les Américains à éviter de se rendre au Mexique. La bourse de Mexico a réagi en chutant lundi de près de 3%. L’économie mexicaine, tout comme les économies asiatiques, est largement tributaire du tourisme, et les autorités s’inquiètent de la perte de revenus dans ce secteur clé.

La Chine, la Thaïlande et d’autres pays asiatiques ont suspendu leurs importations de viande de porc, en provenance du Mexique et de certaines régions des États-Unis, même si, d’après les autorités sanitaires américaines, cette viande peut-être consommée sans danger, du moment qu’elle est cuite. Du coup, les prix des céréales qui servent à alimenter les porcs ont nettement baissé, au grand chagrin des producteurs américains.

En revanche, les géants du secteur pharmaceutique profitent de cette alerte à la grippe porcine. Leurs actions ont remonté sur les marchés boursiers, les opérateurs se disant qu’ils seront appelées à produire des vaccins et médicaments, ce qui gonflera leur chiffre d’affaires.

Sur les marchés des changes, les courtiers ont vendu des pesos mexicains et certaines autres monnaies, se tournant vers le dollar et le yen, les monnaies de refuge traditionnelles.

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