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Seconde phase des pourparlers de paix inter-somaliens à Djibouti


La réunion impliquant ces acteurs, qui doit durer deux jours, vise à renforcer le processus de paix en Somalie. Une première série de pourparlers s’était achevée le 16 mai sans que les parties au conflit aient entamé des discussions directes.

La mission du Conseil de sécurité de l'Onu, en tournée en Afrique à l’occasion du 60ème anniversaire du début des opérations onusiennes de maintien de la paix, a eu des consultations à Djibouti avec les acteurs clés du conflit en Somalie.

La délégation onusienne ne compte pas négocier avec les factions somaliennes. Mais elle exprime l’espoir que sa présence encouragera le gouvernement fédéral de transition somalien (TFG) et les groupes d’opposition de l’Alliance pour une nouvelle libération de la Somalie (ARS) à discuter.

C’est un pas important pour la Somalie, après 18 ans de guerre civile, a déclaré le Représentant spécial du Secrétaire général de l'Onu en Somalie, Ahmedou Ould Abdallah. Il faut bien commencer quelque part, a-t-il ajouté.

Certains des participants aux réunions de lundi ont fait valoir que l’absence de certains groupes puissants d’opposition ne nuirait pas aux pourparlers. « Je pense que lorsque le gouvernement somalien et l’ARS, qui sont ici, se mettront d’accord sur l’arrêt des hostilités, nous pourrons alors exercer une influence sur ces groupes et avoir un impact sur le terrain. Le conflit somalien dure depuis si longtemps qu’il est normal que certains groupes ne souhaitent pas intégrer le processus de paix », a affirmé le Premier ministre adjoint somalien Ahmed Abdisalam Aden.

A noter que les responsables de l’ARS sont moins optimistes. Le groupe refuse les pourparlers directs avec le gouvernement fédéral de transition tant qu’il n’aura pas fixé un calendrier de retrait des troupes éthiopiennes de Somalie, a souligné Abdulrahman Abdishakur Warsame, vice-président de l’ARS. « Nous avons dit que la présence éthiopienne, l’occupation éthiopienne de la Somalie est un obstacle majeur à la paix. Si cet obstacle n’est pas levé, nous ne pouvons pas avoir de pourparlers directs » a averti M. Warsame.

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