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Grippe aviaire: Le Nigeria de nouveau touché


Le nombre des nouveaux cas de grippe aviaire au Nigeria est plus important qu’on ne le pensait. Le virus H5N1 demeure un problème majeur dans ce pays qui risque de connaître une série plus importante d’infections encore, a averti l’Association vétérinaire nigériane.

« Presque tous les Etats du pays connaissent une résurgence de la grippe aviaire et c’est une situation très sérieuse, qui demande un réexamen des procédures que nous avons adoptées », a déclaré Bala Mohammed, porte-parole de l’Association vétérinaire nigériane. Le mois dernier, a-t-il dit, des cas ont été signalés dans les Etats du Delta, d’Akwa Ibom, de Rivers, de Cross River et nombreux cas à Lagos.

Le Nigeria et deux autres pays sont considérés comme les maillons faibles de la campagne mondiale contre la grippe aviaire. Pour John Lange, chef du programme américain d’appui aux gouvernements étrangers et organisations internationales dans la lutte contre la grippe aviaire, le Nigeria doit renforcer son programme de surveillance.

Il est important pour le gouvernement fédéral de travailler étroitement avec les gouvernements des Etats et au niveau local en vue d’appliquer intégralement son plan de lutte, a dit M. Lange. Le responsable américain juge nécessaire l’envoi de vétérinaires sur le terrain pour vérifier l’ampleur des foyers d’infection.

Des millions d’oiseaux domestiques sont morts ou ont été infectés au Nigeria depuis que le premier foyer du virus H5N1 a été détecté dans le pays en février dernier. Cela cause de sérieuses difficultés aux aviculteurs qui ont reçu peu de soutien du gouvernement. Les responsables vétérinaires nigérians pensent que l’insatisfaction des éleveurs au sujet du programme de compensation mis en place par le gouvernement les empêche de signaler les cas d’oiseaux morts, rendant la surveillance plus difficile.

La question de la compensation des éleveurs dont les oiseaux sont abattus est universelle, a souligné John Lange, ajoutant que le problème mérite d’être à nouveau discuté. Selon la FAO, 60 pour 100 des 140 millions de volailles du Nigeria sont élevés dans les cours des maisons, une situation qui multiplie les risques d’infection.

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