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Burundi: Les rebelles des FNL exigent la libération de tous les prisonniers politiques


Au Burundi, le Comité chargé de vérifier l’application du cessez-le-feu conclu le 7 septembre dernier entre le gouvernement et le dernier groupe rebelle encore en activité, le PalipeHutu-FNL, a entamé ses travaux mercredi, en présence des représentants de l’Union africaine et de l’ONU, mais en l’absence des rebelles.

Dans un entretien avec Ferdinand Ferella, Pasteur Habimana, porte-parole des rebelles, pose comme préalable la libération de tous les prisonniers politiques, y compris les personnes arrêtées à la suite de la tentative présumée de coup d’Etat d’août dernier. Parmi celles-là, figurent l’ancien président Domitien Ndayizeye. Les rebelles reprochent, par ailleurs, à la médiation sud-africaine d’avoir lancé le mécanisme conjoint de vérification et de suivi de l’accord de cessez-le-feu en leur absence.

Contacté par Ferdinand Ferella, le ministre burundais de la Communication, Karenga Ramadani, porte-parole du gouvernement, a expliqué, de son côté, qu’il avait été demandé aux deux parties de désigner des personnes devant siéger au sein de l’instance de vérification du cessez-le-feu. Le PalipeHutu a communiqué une liste comprenant des gens en prison, certains qui n’existeraient même pas, a dit M. Ramadani, accusant les rebelles de vouloir ainsi bloquer le processus.

Il se peut que le retard pris par les rebelles soit lié à une tentative de renforcer leurs rangs en vue collecter le maximum des ressources allouées à la démobilisation des anciens rebelles, estime le ministre burundais de la Communication, avertissant que le gouvernement ne permettra pas à ces manœuvres dilatoires d’entraver l’avancée du pays vers la paix.

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