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Etats-Unis: la fondation Bill Clinton affirme avoir conclu un accord pour la réduction du prix des antirétroviraux


L’ancien président américain Bill Clinton a annoncé que sa fondation a négocié d’importantes réductions de prix sur les médicaments anti-rétroviraux et les tests de détection du VIH. M. Clinton a informé la presse de ce nouveau développement jeudi, à New York, siège de sa fondation. Il a précisé que quatre groupes pharmaceutiques internationaux - d’Israel, de Chine, d’Inde et des Etats Unis- ont accepté d’offrir des tests de diagnostic rapide du VIH pour un coût compris entre 49 et 65 cents américains chacun, soit environ 50 pour cent de moins que les prix pratiqués dans les pays en développement.

S’agissant du traitement du VIH/SIDA, quatre groupes - trois indiens et un sud africain- ont accepté de vendre la thérapie antirétrovirale Efavirnez pour 240 dollars par an et par patient. Une société indienne va, pour sa part, fournir l’antirétroviral Abacavir pour 447 dollars par an. Ce qui représentera des baisses de prix allant de 30 à 50 pour cent. La Fondation Clinton, créée par l’ex président américain après son départ de la Maison blanche, s’efforce, depuis 2003, d’aider les gouvernements d’Afrique et de la Caraibe à mettre en place des politiques de prévention du sida et de prise en charge des personnes atteintes par le VIH.

On chiffre à environ 40 millions le nombre de séropositifs à travers le monde. D’après Bill Clinton, on ne pourra enrayer la pandémie qu’en rendant les tests de dépistage et les traitements plus accessibles aux populations affectées. “ Trop de gens meurent tout simplement parce qu’ils ne peuvent pas se procurer des médicamments ou n’y ont pas accès. Trop de gens sont infectés tout simplement parce que la plupart des gens qui transmettent la maladie de nos jours n’ont pas subi de tests de dépistage. Cet accord peut sauver des centaines de milliers de vies,” a déclaré M. Clinton.

L’ex patron de la Maison Blanche a fait valoir que le développement des tests est essentiel pour que la prévention et le traitement fonctionnent. “Si les gens savent qu’ils sont séropositifs, et savent qu’ils peuvent obtenir des médicaments et continuer à vivre, il est beaucoup plus probable que leur conduite soit responsable et que le nombre des futures infections diminue considérablement,” a expliqué le président Bill Clinton.

Pour prendre contact avec les séropositifs qui ignorent leur condition, et pour les traiter, il faudra que les pays en développement adoptent des programmes de dépistage énergiques, et procédent à au moins 200 millions de tests dans les quatre prochaines années , a ajouté M. Clinton. A ce sujet, l’ancien président a cité en exemple le cas du Lesotho qui vient en troisiième position dans le monde en terme de taux de séroprévalence. Ce pays vient de décider de faire subir un test de dépistage à tous ses habitants de plus de 12 ans, sans exception.

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