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L'opposition prête à gouverner avec "des diplomates et des technocrates" du régime de Damas


L'opposition syrienne a déclaré à Genève qu'elle était prête à former un gouvernement de transition avec des diplomates et des technocrates du régime de Damas, mais pas avec ceux "qui ont commis des crimes".

"Nous ne pouvons pas accepter la participation dans le (futur) organe de transition de responsables qui ont commis des crimes contre le peuple syrien", a déclaré à l'AFP Salem al-Meslet, porte-parole du Haut comité des négociations (HCN), qui regroupe les principales factions opposées à Damas. "Mais il y a beaucoup de diplomates et de technocrates (...) et des personnalités indépendantes en Syrie" qui peuvent en faire partie, a-t-il ajouté.

Dans sa résolution 2254, l'ONU prévoit la formation d'ici l'automne d'un organe gouvernemental de transition et la rédaction d'une nouvelle Constitution, avant l'organisation d'élections présidentielle et législatives courant 2017.

M. Meslet, qui participe avec la délégation du HCN aux discussions intersyriennes de Genève sous l'égide de l'ONU, a souligné que "le peuple syrien devra nous autoriser à choisir les noms des membres" de cet organe. "(Le président) Bachar al-Assad ou quiconque a commis des crimes contre le peuple syrien ne pourra pas y participer", a-t-il martelé.

Le sort du président syrien est la question principale qui sépare l'opposition et le régime. Damas se dit prêt à envisager un gouvernement de coalition avec l'opposition, mais considère que le sort du président est une "ligne rouge" à ne pas dépasser.

Selon M. Meslet, les noms jugés acceptables par l'opposition n'ont pas encore été discutés. "La distribution des sièges au sein de l'organe de transition fera l'objet d'un long débat et il est encore prématuré d'en parler", a-t-il ajouté.

Avec AFP

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