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Verdict attendu jeudi au procès pour "complot" de militaires au Burkina


Un militaire de l'armée du Burkina Faso a pris position à l'extérieur du camp de la garde présidentielle lors d’une tentative de coup d’Etat à Ouagadougou, le 29 septembre 2015.
Un militaire de l'armée du Burkina Faso a pris position à l'extérieur du camp de la garde présidentielle lors d’une tentative de coup d’Etat à Ouagadougou, le 29 septembre 2015.

Le Parquet militaire de Ouagadougou a requis, la veille, des peines allant de deux à vingt ans de prison à l'encontre des accusés, parmi lesquels une dizaine de membres de l'ex-régiment de sécurité présidentielle (RSP).

Le tribunal militaire de Ouagadougou rendra jeudi matin son verdict dans le procès d'une vingtaine de soldats burkinabè jugés depuis le 28 mars pour "complot", accusés d'avoir attaqué un dépôt d'armes en janvier 2016.

"La lecture de la délibération interviendra jeudi matin", a annoncé le tribunal.

Mardi, le Parquet militaire de Ouagadougou avait requis des peines allant de deux à vingt ans de prison à l'encontre des accusés, parmi lesquels une dizaine de membres de l'ex-régiment de sécurité présidentielle (RSP), ancienne garde prétorienne du président Blaise Compaoré, chassé du pouvoir par la rue en octobre 2014.

Selon l'arrêt de renvoi, les accusés, arrêtés en mars 2016, comptaient utiliser les armes volées lors de l'attaque du dépôt pour libérer de prison les généraux Gilbert Diendéré, l'ex-chef du RSP, et Djibrill Bassolé, ancien ministre des Affaires étrangères (et général de gendarmerie), ainsi que les autres militaires du régiment incarcérés pour leur implication présumée dans le putsch manqué de septembre 2015.

Fort de quelque 1.300 hommes, le RSP, unité d'élite de l'armée burkinabè, a été dissous pour avoir tenté le 17 septembre 2015, sous la direction du général Gilbert Diendéré, un coup d'État contre le gouvernement de transition mis en place après la chute de M. Compaoré, resté 27 ans au pouvoir.

A la mi-janvier, dix-neuf membres de ce corps d'élite, qui avaient eux aussi projeté de libérer certains de leurs camarades emprisonnés après le putsch raté de septembre 2015, ont été condamnés à des peines allant jusqu'à 15 ans de prison ferme.

Avec AFP

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