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Ouverture de la campagne présidentielle en République du Congo


La Croix Rouge s'occupe des blessés d'une explosion à Brazzaville, le 6 mars 2012. (AP Photo/Louis Okamba)
La Croix Rouge s'occupe des blessés d'une explosion à Brazzaville, le 6 mars 2012. (AP Photo/Louis Okamba)

La campagne électorale pour la présidentielle anticipée du 20 mars s'est ouverte vendredi, sans meetings ni manifestations en raison des commémorations de l'explosion d'un dépôt de munitions il y a quatre ans.

La campagne "s'ouvre sans activités, sans grand déploiement", a déclaré à l'AFP, Anatole Collinet Makosso, un porte-parole du candidat et président sortant Denis Sassou Nguesso.

L'ouverture de la campagne par le ministre congolais de l'Intérieur Raymond Mboulou coïncidait en effet avec la date anniversaire de l'explosion en 2012 d'un dépôt de munitions de l'armée dans le quartier de Mpila à Brazzaville. Cette catastrophe avait fait 282 morts, plus de 2.300 blessés et 17.000 sans abris.

A Brazzaville, les candidats d'opposition Guy-Brice Parfait Kolélas, Claudine Munari et le général Jean-Marie Michel Mokoko ont assisté à une messe en mémoire des victimes.

"Cette campagne, nous l'avons ouverte sous le signe de la méditation et de la solidarité avec nos compatriotes qui ont connu des situations difficiles, surtout la mort pendant les événements du 4 mars 2012", a déclaré M. Makosso.

A Brazzaville et à Pointe-Noire, les banderoles et affiches frappées à l'effigie de M. Sassou Nguesso, étaient visibles sur les artères et aux grands carrefours. Quelques banderoles du candidat Joseph Kignoumbi Kia Mboungou étaient aussi déployées.

Selon les journalistes de l'AFP, aucun carnaval n'a été organisé vendredi, et les habitants vaquaient à leurs occupations.

Prévu pour le mois de juillet, le premier tour de la présidentielle a été avancé au 20 mars par les autorités congolaises.

Neuf candidats dont deux femmes sont dans la course à la magistrature suprême. M. Sassou Nguesso, qui cumule plus de 32 ans au pouvoir, est présenté comme un des grands favoris de ce scrutin.

Sa candidature a été rendue possible grâce à un changement de Constitution ayant fait sauter les deux verrous qui lui interdisaient de briguer un troisième mandat.

Avec AFP

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