Précédent judiciaire en Afrique du Sud où la Cour suprême a ordonné aux autorités d’enquêter au sujet de cas de torture qui auraient eu lieu au Zimbabwe voisin. Cette affaire pourrait ouvrir la voie à la saisine des tribunaux sud-africains pour d’autres cas similaires.
A la fin de l’Apartheid, l’Afrique du Sud avait décidé de ne pas mettre sur pied un tribunal chargé des crimes de guerre pour examiner les milliers d’assassinats et la ségrégation en cours à l’époque. Toutefois, avec la récente décision de sa Cour suprême, ce pays pourrait être amené à se pencher sur des crimes commis ailleurs.
La plus haute instance judiciaire sud-africaine a, en effet, enjoint à la police nationale d’ouvrir une enquête sur des allégations de torture systématique au Zimbabwe. La police sud-africaine avait précédemment refusé d’initier une telle enquête, arguant que les faits allégués se situaient hors de sa zone de compétence.
L’arrêt de la Cour suprême sud-africaine est un important jalon au plan judiciaire, mais aussi une victoire personnelle pour les victimes présumées des forces de sécurité zimbabwéennes.
A la fin de l’Apartheid, l’Afrique du Sud avait décidé de ne pas mettre sur pied un tribunal chargé des crimes de guerre pour examiner les milliers d’assassinats et la ségrégation en cours à l’époque. Toutefois, avec la récente décision de sa Cour suprême, ce pays pourrait être amené à se pencher sur des crimes commis ailleurs.
La plus haute instance judiciaire sud-africaine a, en effet, enjoint à la police nationale d’ouvrir une enquête sur des allégations de torture systématique au Zimbabwe. La police sud-africaine avait précédemment refusé d’initier une telle enquête, arguant que les faits allégués se situaient hors de sa zone de compétence.
L’arrêt de la Cour suprême sud-africaine est un important jalon au plan judiciaire, mais aussi une victoire personnelle pour les victimes présumées des forces de sécurité zimbabwéennes.